
La pandémie de COVID-19 a mis en péril les moyens de subsistance de millions de personnes à travers le monde. Face à la nécessité du distanciation sociale pour limiter la propagation du virus, les entreprises ferment temporairement leurs portes, les salariés s’enferment chez eux, et les économies nationales tremblent à l’idée du bouleversement économique à venir.
Selon l’Organisation internationale du travail, la crise sanitaire pourrait entraîner la suppression de près de 25 millions d’emplois dans le monde et jusqu’à 3,4 trillions de dollars de pertes de revenus d’ici la fin de l’année 2020. Aux États-Unis, le marché de l’emploi connaît un effondrement sans précédent. Dès mars 2020, les demandes d’assurance chômage pourraient dépasser les 2 millions, exacerbant une crise déjà profonde. Par ailleurs, de nombreux Américains victimes du virus font face à des dettes médicales colossales, ajoutant une incertitude financière dramatique à leur situation.
Dans ce contexte difficile, une question intrigue : quelle est la situation financière de Mark Zuckerberg, le fondateur milliardaire de Facebook ?

Il est important de rassurer ceux qui se demanderaient comment Mark Zuckerberg pourrait faire face à cette crise économique. Son patrimoine est suffisamment solide pour absorber l’impact d’un effondrement du marché. En pleine chute historique des marchés financiers en mars 2020, sa fortune a certes diminué de 9%, soit une perte de 5,7 milliards de dollars, mais il restait néanmoins milliardaire avec une valeur nette estimée à 57,4 milliards de dollars.
Ce recul financier n’est pas sans précédent. En 2018, sa fortune avait chuté de 15,1 milliards en à peine cinq minutes, une perte massive qui avait ramené sa richesse à 71 milliards de dollars. D’une manière générale, les milliardaires comme Bill Gates ou Jeff Bezos ont eux aussi enregistré des pertes importantes, mais restent parmi les personnes les plus riches au monde, confortées par la solidité de leurs actifs.
En outre, certaines grandes entreprises tirent même profit de la pandémie, confirmant que, malgré la crise, les multinationales et les très riches disposent d’une marge de manœuvre financière largement suffisante pour surmonter cette période tumultueuse.
