Lorient : Une femme de 94 ans attend 30h aux urgences

par Olivier
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Lorient : Une femme de 94 ans attend 30h aux urgences
France
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Publié le 19/02/2025 à 09h47 • Mis à jour le 19/02/2025 à 09h47

L’essentiel

  • Une femme de 94 ans, polytraumatisée après une chute dans les escaliers, a attendu 30 heures sur un brancard aux urgences d’un hôpital de Lorient, ce qui a suscité l’indignation parmi ses proches et sur les réseaux sociaux.
  • La direction de l’établissement justifie cette situation par une forte fréquentation des urgences, intensifiée notamment par une épidémie de grippe virulente.
  • L’intersyndicale critique le manque de lits d’hospitalisation, soulignant que « depuis plusieurs années, on diminue les lits dans les hôpitaux », ce qui oblige à prolonger l’attente dans les couloirs.

À Lorient, consternation après le cas d’une aïeule de 94 ans qui, après avoir subi une chute, s’est retrouvée dans l’attente d’un diagnostic clair. Arrivée aux urgences, elle a dû patienter plusieurs heures avant qu’un bilan ne révèle une importante plaie à la tête et de multiples fractures. Selon le témoignage de son neveu Rémy, relayé sur les réseaux sociaux, cette situation a profondément choqué les témoins de l’événement.

Les secours, intervenant samedi à 13 heures, ont prodigué les premiers soins avant une prise en charge qui s’est étendue jusqu’au lendemain. En dépit du professionnalisme du personnel, manifestement en sous-effectif face à l’afflux de patients, l’attente a été longue. « À 23 heures, un médecin est finalement intervenu. La prise en charge était planifiée pour le lendemain, laissant la patiente passer la nuit sur un brancard dans le couloir des urgences », relate Rémy, soulignant l’impuissance de ses proches qui ne recevaient aucune information sur l’état de santé de leur mère.

Dans un contexte marqué par une activité intense, la direction du centre hospitalier a indiqué que les équipes étaient renforcées et que tous les lits supplémentaires du dispositif hivernal avaient été mobilisés. Toutefois, l’intersyndicale (Sud-FA-CFDT) n’a pas manqué de rappeler le manque chronique de lits, affirmant que les réductions de capacité hospitalière observées depuis plusieurs années contribuent à cette stagnation dans les couloirs des urgences.

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