Miel Abitbol appelle Macron à agir pour la santé mentale des jeunes

par Olivier
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Miel Abitbol appelle Macron à agir pour la santé mentale des jeunes
France
Portrait de Miel Abitbol

L’influenceuse française Miel Abitbol exhorte Emmanuel Macron à ne pas « mettre la question sous le tapis » et à agir sur la santé mentale des jeunes, qu’elle considère comme une priorité malgré l’incertitude politique.

Agée de 18 ans et suivie par plus de deux millions de personnes sur TikTok, elle a lancé il y a un an Lyynk, une application dédiée à la santé mentale des jeunes. Au début de l’année, elle avait déjà interpellé le chef de l’État, qui lui avait répondu via les réseaux sociaux en assurant « essayer d’apporter des réponses avec tous nos soignants pour donner plus de moyens », avant de la recevoir début juillet à l’Élysée.

Plan santé mentale

Quelques jours auparavant, le gouvernement avait présenté un plan pour la santé mentale qui n’a pas convaincu nombre de soignants, déplorant des mesures jugées insuffisantes et un flou sur les moyens financiers. « La santé mentale » a été désignée comme grande cause nationale 2025, mais « on est au mois de septembre et il n’y a pas grand-chose qui a été fait », déplore Miel Abitbol.

Pour elle, il faut des actions concrètes dès maintenant pour la santé mentale des jeunes, « même si c’est un peu le bordel niveau gouvernement », en référence à la période d’incertitude liée à la démission du gouvernement Bayrou. Elle met en garde : « On ne peut pas remettre la poussière sous le tapis parce qu’on parle de vies, on parle de jeunes qui vont mal, qui se suicident pour beaucoup. »

Son application a été téléchargée 300 000 fois et compte environ 50 000 utilisateurs « quasi quotidiens », rappelle-t-elle.

Interdire les réseaux sociaux ?

Elle-même passée par une période de dépression après avoir été victime de harcèlement et de revenge porn durant son adolescence, Miel Abitbol plaide pour des mesures ciblées, notamment à l’école, qu’elle considère comme un « gros facteur de stress pour beaucoup ». En revanche, elle juge que l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans n’est « pas la bonne chose à faire » et préfère « modérer les réseaux sociaux et éduquer ».

Si elle reconnaît que les réseaux sociaux « peuvent détériorer la santé mentale » et qu’il faut s’attaquer aux « algorithmes toxiques », elle souligne aussi que, pour beaucoup de jeunes, ces plateformes sont des lieux de lien social, d’apprentissage et de découverte de nouvelles passions. Penser qu’en interdisant les réseaux sociaux « on a fait ce qu’il fallait pour la santé mentale des jeunes » serait, selon elle, une erreur.

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