Pour éviter d’affronter des poursuites des autorités françaises, la plateforme australienne Kick a choisi de jouer la transparence. Elle indique qu’elle coopérera avec les autorités après la mort en direct du streamer Jean Pormanove le 18 août.
« Nous nous engageons pleinement à coopérer avec les autorités compétentes dans le cadre de toute enquête en cours », affirme Kick dans un communiqué. La plateforme rappelle qu’elle examine actuellement l’affaire, notamment avec l’appui de ses conseillers juridiques. Le streamer est décédé au cours d’un direct de douze jours diffusé sur la plateforme.
Violences et humiliations
Raphaël Graven, 46 ans, connu sous le pseudonyme Jean Pormanove, est décédé près de Nice lors d’une diffusion en direct le 18 août. Selon les éléments rapportés, il avait été, avec un autre homme, victime de violences et d’humiliations infligées par deux personnes au cours de ce marathon de streaming de plus de douze jours.
La ministre déléguée au Numérique, Clara Chappaz, a annoncé mardi son intention d’engager une action en justice contre Kick pour « manquement ». Les procureurs français cherchent notamment à déterminer si la plateforme a diffusé, « en connaissance de cause », des « vidéos d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne ».