NXIVM : le culte qui manipulait ses membres en toute discrétion

par Olivier
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NXIVM : le culte qui manipulait ses membres en toute discrétion
Canada, États-Unis

Société

NXIVM, présenté comme une entreprise de marketing multiniveau et un groupe d’entraide, dissimulait une réalité bien plus sombre. Fondé dans les années 1990 par Keith Raniere, ce groupe séduisait ses adeptes grâce à des ateliers et des programmes destinés à les aider à réaliser leur plein potentiel. Les participants investissaient des milliers de dollars pour surmonter leurs peurs et angoisses, tout en signant des accords de confidentialité dès leur adhésion.

NXIVM sign

Plusieurs aspects de cette organisation laissaient entrevoir son véritable visage :

  • Des méthodes de manipulation sociale et un contrôle total sur les croyances des membres.
  • L’existence d’un groupe interne, connu sous le nom de Dominus Obsequious Sororium (DOS), où des collatéraux, souvent sous forme de photos explicites, étaient exigés.
  • L’usage de marques corporelles pour symboliser la domination de Raniere, surnommé « Vanguard », sur ses adeptes, qualifiés de « slaves ».

Des témoignages, notamment celui de Sarah Edmondson, ancienne membre ayant recruté d’autres femmes avant de dénoncer le système, ont dévoilé les abus physiques, mentaux et émotionnels dont les victimes étaient l’objet. Ces révélations ont permis de mettre au jour la manipulation insidieuse exercée par le groupe, qui profitait des vulnérabilités de femmes à la recherche de guidance et de sens.

woman in the shadows

Des experts en psychologie et en sectes expliquent que la structure de contrôle centralisé et la promesse d’un mieux-être facilitent l’endoctrinement. Ainsi, les membres, convaincus de trouver les réponses à leurs questionnements existentiels, se laissaient peu à peu modeler par les méthodes coercitives de Raniere, qui allait jusqu’à imposer des pratiques humiliante pour asseoir son autorité.

mind control image

Ce triste chapitre de manipulation sociale, qui a conduit à l’incarcération de Keith Raniere pour une peine de 120 ans, illustre avec force comment des techniques d’endoctrinement et de domination peuvent servir à exploiter des personnes vulnérables en plein cœur de notre société.

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