Russell Brand s’est présenté devant la cour de Southwark Crown à Londres pour répondre à cinq chefs d’accusation. L’humoriste devenu influenceur complotiste est accusé de viol, attentat à la pudeur, viol oral ainsi que de deux autres agressions sexuelles, impliquant quatre femmes.
Pour chacun de ces chefs, le comédien de 49 ans a plaidé « non coupable », ce qui n’est pas une surprise. Inculpé en avril, il avait alors publié une vidéo clamant son innocence, affirmant ne s’être jamais livré à une activité sexuelle non consensuelle.
Un procès fixé pour juin 2026
Sous un soleil inhabituel pour le Royaume-Uni, Russell Brand, portant un chapeau de paille, assurait sur Instagram avoir été « accro à la drogue et au sexe » avant sa rencontre avec « Dieu », mais jamais un « violeur ».
« Je vais maintenant avoir l’occasion de me défendre de ces accusations devant un tribunal, et j’en suis incroyablement reconnaissant », avait-il ajouté. Le procès est prévu pour s’ouvrir le 3 juin 2026. D’ici là, Russell Brand restera en liberté conditionnelle.
Les faits reprochés se seraient déroulés à Londres et à Bournemouth, entre 1999 et 2005, et concernent quatre femmes au total. L’ex-mari de Katy Perry s’est fait connaître dans les années 2000 pour son humour provocateur avant de devenir une figure controversée liée à des théories complotistes, notamment durant la période du Covid-19.
Récemment converti à l’évangélisme (les « born again »), Russell Brand est aujourd’hui marié à Laura Gallacher, illustratrice pour enfants, avec qui il a deux filles.