La Controverse des Uniformes de Saut à Ski aux JO de Pékin

par Olivier
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La Controverse des Uniformes de Saut à Ski aux JO de Pékin
France, Japon, Autriche, Allemagne, Norvège

La Controverse des Uniformes de Saut à Ski aux JO de Pékin

À l’image de la polémique sur les tenues de beach-volley des JO d’été de 2020, les performances sportives ont été éclipsées par les vêtements portés par les athlètes féminines lors de l’événement de saut à ski en équipe mixte aux Jeux d’hiver de 2022 à Pékin. Cinq sauteurs à ski féminines ont été disqualifiées pour des uniformes jugés trop amples, en infraction avec le règlement de la discipline. Avant l’annonce de cette disqualification, ces athlètes s’étaient entraînées sans aucune remarque, laissant entraîneurs et compétitrices perplexes face à cette décision.

Les athlètes disqualifiées provenaient du Japon, d’Autriche, d’Allemagne et de Norvège. Le coach de l’équipe allemande a déclaré : « C’est étrange qu’elles aient porté les mêmes combinaisons la veille sans problème ». Le coach norvégien a qualifié cette journée de l’une des plus sombres pour le sport. Stefan Horngacher, entraîneur allemand, a ajouté : « C’est frustrant que cela se produise aux Jeux Olympiques d’hiver. Tout cela aurait dû être clarifié au préalable. »

Katharina Althaus

Les règles internationales stipulent que la tenue de saut à ski doit être ajustée à moins de deux centimètres du corps de l’athlète. Toute marge de manœuvre pourrait créer une portance, offrant ainsi un avantage déloyal à celui qui en bénéficierait. Bien que la Fédération internationale de ski autorise des panneaux supplémentaires dans les uniformes féminins pour mieux s’ajuster à leurs corps, cette initiative a été critiquée pour mettre trop en valeur les courbes. Les athlètes risquent ou subir une disqualification si elles ne respectent pas ces normes strictes.

Un élément aggravant dans cette controverse, Anna Odine Strøm, l’une des athlètes disqualifiées, a évoqué un processus de mesure des uniformes différent lors de ces JO par rapport aux compétitions passées. Elle a également pointé des facteurs, comme son temps passé en quarantaine après son arrivée en Chine, qui auraient pu affecter l’ajustement de son uniforme. De son côté, Katharina Althaus a exprimé son indignation : « J’ai été contrôlée tant de fois en 11 ans de saut à ski sans jamais être disqualifiée. Je sais que ma combinaison était conforme … La Fédération internationale de ski a tout détruit avec cette opération. Je pense qu’ils ont anéanti le saut à ski féminin. »

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