Ce que vous ne savez pas sur le passage de Hugh Hefner dans l’armée
Hugh Hefner, décédé en 2017 à l’âge de 91 ans, a mené une vie remarquable en fondant le magazine emblématique Playboy en 1953, établissant ainsi un empire médiatique sans pareil. Bien que la majorité des gens l’associent au style de vie libre et extravagant des années 60 et 70, il existe un chapitre moins connu de sa vie : son service militaire durant la Seconde Guerre mondiale.
Né en 1926 à Chicago, Illinois, Hugh Hefner était un garçon brillant, passionné par le journalisme et l’art. Bien qu’il ait créé un journal au lycée, il a choisi de servir comme non-combattant dans l’armée de 1944 à 1946. Il a ensuite obtenu un diplôme en psychologie à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign. Bien qu’il n’ait jamais vu de combat — étant stationné dans l’Oregon et en Virginie — il a tout de même accompli des distinctions significatives pendant son service, dont une rencontre qui allait transformer le cours de sa vie.
Il était tireur d’élite
Son intérêt pour l’illustration et l’art pendant son enfance lui a permis d’obtenir l’un de ses plus grands accomplissements militaires. En réalisant des dessins pour des publications militaires, Hefner a également remporté un badge de tireur d’élite lors de son entraînement de base, utilisant un fusil M1. Il a également terminé ce que l’on appelle « l’école des tueurs », manipulant de vraies grenades. C’est à ce moment-là, alors qu’il était stationné en Virginie, qu’il a rencontré Hy Eisman, un célèbre dessinateur de « Popeye ».
Eisman a conseillé à Hefner de reconsidérer ses aspirations artistiques après son service, estimant qu’il n’avait pas les compétences requises. Ne se laissant pas décourager, Hefner a suivi des cours de dessin de nu à l’Art Institute of Chicago. Toutefois, influencé par les paroles d’Eisman, il a décidé de se diriger vers l’industrie de l’édition, d’abord à Esquire, puis fondant, au début des années 1950, ce qui deviendrait l’empire Playboy. L’histoire a prouvé qu’il avait fait le bon choix, et Playboy continue d’être largement lu aujourd’hui.