La Mort Tragique de Paul O’Neill
Paul O’Neill, producteur de rock et manager, a fondé le Trans-Siberian Orchestra (TSO) en 1996. Décédé à l’âge de 61 ans d’une overdose accidentelle, il a été retrouvé dans une chambre d’hôtel à Tampa, en Floride, en 2017. Bien que sa vie ait pris fin prématurément, son héritage musical perdure. O’Neill, connu pour ses cheveux longs, ses vestes en cuir et ses lunettes de soleil, était à la tête d’un groupe qui fusionne musique classique et heavy metal, offrant des spectacles grandioses, illuminés par des pyrotechnies et un spectacle lumineux captivant.
La renommée du TSO a été notamment propulsée par ses performances spectaculaires lors des fêtes de fin d’année, réinventant des classiques de Noël avec une touche rock. O’Neill décrivait son groupe comme une supergroup semblable à ELO, Pink Floyd et Yes. Dans une interview de 2012, il mentionnait que le meilleur moyen de décrire un concert de TSO était de dire que c’était la rencontre entre « The Who » et « Le Fantôme de l’Opéra », accompagné du spectacle lumineux de Pink Floyd. Les concerts attiraient des foules nombreuses, promettant des spectacles qui éblouissaient et enflammaient les cœurs des spectateurs.
Le legs philanthropique de Paul O’Neill
Un rapport du médecin légiste du comté de Hillsborough a révélé qu’O’Neill est décédé à cause d’une combinaison de drogues, incluant de la codéine, du diazépam et un antihistaminique. Cependant, la véritable tragédie de cet événement est liée à ses problèmes de santé chroniques. Le TSO a déclaré qu’O’Neill luttait contre des problèmes de santé depuis longtemps et faisait face à une maladie de Ménière, un désordre de l’oreille interne, qui le faisait souffrir durant plus d’une décennie.
Avoir connu sa générosité ajoutait une autre dimension à sa perte. En effet, O’Neill était reconnu comme un philanthrope bienveillant, ayant donné des millions à des œuvres caritatives. Ses collègues affirment qu’il n’hésitait pas à aider ceux dans le besoin, allant jusqu’à offrir sa veste à des sans-abri, avec des billets de cent dollars dans les poches. Son héritage ne se limite pas à la musique, mais s’étend également à l’humanité qu’il incarnait.