La théorie sur John Lennon qui change tout

par Olivier
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La théorie sur John Lennon qui change tout
États-Unis

La théorie fascinante sur l’assassinat de John Lennon

Le décès tragique de John Lennon, ancien membre des Beatles, a choqué le monde en 1980. Alors qu’il se réintroduisait dans le milieu musical après cinq années de recul, Lennon a été abattu devant son appartement à New York par Mark Chapman, un fan obsédé qui l’avait traqué pendant trois jours. Cet événement est survenu le 8 décembre, alors que sa femme, Yoko Ono, était à ses côtés.

Après le crime, Chapman est resté sur les lieux en attendant l’arrestation des forces de police, lisant « L’Attrape-cœurs » de J. D. Salinger. Il a plaidé coupable pour meurtre au deuxième degré, écopant d’une peine de 20 ans à la réclusion à perpétuité. Les motivations derrière cette tragédie sont complexes et déroutantes : plusieurs investigations ont émis l’hypothèse que Chapman agissait pour des raisons religieuses, alimentées par des ressentiments liés aux commentaires de Lennon sur le christianisme lors de ses années avec les Beatles. Sa femme a même rapporté que Chapman voyait Lennon comme un hypocrite, prêchant l’amour et la paix tout en jouissant de la célébrité.

John Lennon en 1971

Mark Chapman était-il un assassin de la CIA ?

Des doutes subsistent quant à la simple folie religieuse ayant conduit à cet assassinat. Certains croient que la mort de Lennon pourrait être le résultat d’une manœuvre orchestrée par le gouvernement américain. Dans un entretien, John Potash, producteur du documentaire « Drugs As Weapons Against Us: The CIA War on Musicians and Activists », expose les théories de journalistes et de professeurs ayant plongé dans l’affaire. Ils suggèrent que la CIA aurait utilisé des techniques de « modification du comportement », telles que l’hypnose et les drogues, pour transformer Chapman en assassin politique involontaire.

Potash avance que Lennon avait déjà été ciblé par le programme MK-Ultra de la CIA, qui aurait exacerbé son usage de drogues, affectant ainsi ses performances à un moment où il renouait avec un activisme politique fervent. Par ailleurs, le FBI entretenait des dossiers détaillés sur les activités de Lennon, le qualifiant de radical politique.

Mémorial John Lennon à Strawberry Fields

La confession tardive de Mark Chapman

Depuis son incarcération, Mark Chapman a été éligible à la libération conditionnelle à onze reprises, chacune de ses demandes étant rejetée par Yoko Ono, veuve de Lennon. Cette dernière confie craindre la libération de son mari, demeurant traumatisée par l’idée qu’elle-même aurait pu être la cible cette nuit-là. En dépit de ses tentatives répétées de contacter Ono pour obtenir son pardon, Chapman continue de faire face à des refus.

Dans ses récentes plaidoiries, Chapman semble exprimer un sentiment de contrition, contredisant les motivations initiales qui le poussaient à agir pour la gloire personnelle. Il a déclaré devant la commission des libérations conditionnelles : « Je n’ai pas tué Lennon à cause de sa personnalité. Il était un homme de famille, un icône. Je l’ai assassiné parce qu’il était extrêmement célèbre, et c’est la seule raison. Je regrette profondément la douleur que j’ai causée à Yoko Ono. » Cependant, malgré ses affirmations de remords, Chapman n’a pas encore réussi à convaincre les autorités de sa réinsertion.

Yoko Ono dans son appartement à New York

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