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L’essentiel
Netflix dévoile le 9 janvier sa nouvelle série intitulée « À l’aube de l’Amérique », qui plonge dans l’histoire d’une femme cherchant à conquérir l’Ouest avec son jeune fils. En six épisodes aux teintes crépusculaires, cette série hyperviolente réinvente le western traditionnel.
À bord d’un convoi de mormons
L’aventure commence de manière surprenante, évoquant des souvenirs de « La Petite maison dans la prairie ». Sara Rowell, une jeune mère en provenance de Boston, arrive à Fort Bridger, un endroit isolé du Wyoming, avec son fils Devin. Elle y cherche un guide pour les mener à Crooks Springs, où elle espère retrouver son époux.
Déterminée, Sara ne se laisse pas décourager par les avertissements des habitants locaux, qui évoquent les dangers du voyage. Elle réussit finalement à se joindre à un convoi de mormons également en quête d’un nouveau départ vers l’Ouest, mais le drame n’est pas loin…
Une pionnière au passé trouble
Le décor de cette épopée est riche en tensions : des plaines désertiques peuplées d’Amérindiens parfois hostiles, des colons en lutte pour leurs terres, une milice mormone impitoyable, ainsi qu’une armée souvent inefficace. Au milieu de tout cela, Sara, marquée par un passé mystérieux, se bat pour la survie de son enfant et de son groupe.
Une série où on flingue et on scalpe
Dans « À l’aube de l’Amérique », la violence est omniprésente. La série ne fait aucune concession : elle illustre des actes de pendaison, de noyade et d’exécutions brutales. Le réalisme saisissant des scènes et la noirceur des personnages contribuent à l’identité unique de cette série qui redéfinit les codes du western.
Mark L. Smith, coscénariste de « The Revenant », crée ici un récit empreint d’une profonde noirceur, peuplé de protagonistes dont l’humanité est souvent mise à l’épreuve, révélant leur lâcheté face à l’horreur qui les entoure. La série ne laisse entrevoir que peu d’espoir pour ses personnages.
Le réalisateur Peter Berg, connu pour son style visuel captivant, livre des épisodes richement filmés, où la caméra joue avec les cadrages pour offrir une atmosphère à la fois saisissante et désenchantée, illustrant des paysages chargés de désespoir et de danger.
Un survival dans le Grand Ouest
Tandis qu’elle enterre les stéréotypes du western classique, « À l’aube de l’Amérique » propose un récit plus nuancé qui transcende les confrontations simplistes entre cow-boys et Indiens. En plaçant une femme au centre de l’histoire, la série explore comment la religion influence les choix et le destin des personnages, apportant une dimension collective à cette épopée personnelle.