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L’agression dans les champs de fraises
Dans l’Aude, les agriculteurs Léo Gasc et Lucie Portes ont récemment subi un acte de malveillance ayant détruit leurs récoltes de fraises. Des vandales ont versé du désherbant dans le système d’irrigation, causant la perte totale de la production. Pour Léo Gasc, cela représente un préjudice estimé à 25.000 euros, l’amenant à déposer une plainte auprès des forces de l’ordre.
Un acte ciblé ?
Horticulteur à Fanjeaux, Léo Gasc témoigne de l’ampleur des dégâts : « Quelqu’un a versé du désherbant dans le réservoir contenant l’engrais, relié au système de goutte à goutte. C’est d’une simplicité déconcertante, et personne ne pourrait imaginer être victime d’un acte aussi malveillant. » Cette destruction soulève de nombreuses questions, surtout que Gasc et Portes, qui cultivent chacun plusieurs milliers de plants, se sont retrouvés dans une situation similaire.
Les conséquences d’un sabotage
Les cultures de Léo, qui comprenaient environ 5.000 plants de fraises, ont rapidement montré des signes de maladie, devenant jaunes et irrécupérables. À une distance rapprochée, Lucie Portes a également perdu sa récolte de 4.500 plants dans les mêmes circonstances, amenant les deux agriculteurs à se demander si cette malveillance était liée à des rivalités professionnelles ou simplement à un acte gratuit de vandalisme.
Des mesures de sécurité renforcées
Face à cette situation choquante, Léo Gasc prévoit d’installer des caméras de surveillance pour éviter de tels incidents à l’avenir et d’améliorer la sécurité de son système d’irrigation. « Quand on s’en est rendu compte, c’était déjà trop tard. Nous devons agir rapidement pour protéger nos exploitations », souligne-t-il.
Des inquiétudes partagées
Bien que Lucie Portes et Léo Gasc aient diversifié leurs productions pour limiter les risques de pertes financières, la culture de fraises leur offrait un revenu vital. L’inquiétude est palpable parmi les agriculteurs de la région, alors qu’ils tentent de comprendre les motivations derrière ces actes de malveillance. À l’heure actuelle, l’auteur de ce sabotage reste inconnu.