Un homme âgé de 59 ans a été appréhendé pour homicide involontaire par négligence grave suite à la collision survenue en mer du Nord entre un cargo et un pétrolier, au large de l’Angleterre. Cet incident, qui a eu lieu lundi, a causé la disparition d’un membre d’équipage, désormais présumé mort.
La police de Humberside a confirmé l’interpellation, indiquant que celle-ci faisait suite à la fin des opérations de recherche menées par les garde-côtes britanniques. Malgré les efforts pour retrouver le marin porté disparu à bord du Solong, le porte-conteneurs concerné, les recherches ont été infructueuses. « Nous avons arrêté un homme de 59 ans soupçonné d’homicide involontaire par négligence grave en lien avec la collision », a précisé un porte-parole de la police.
Les incendies toujours en cours
En dépit de la gravité de l’accident, trente-six autres membres d’équipage ont été secourus et ramenés sains et saufs. Le Premier ministre, Keir Starmer, a rejeté l’idée d’un acte criminel, précisant qu’il n’existait, à ce jour, aucune raison de suspecter une telle intention.
Alors que l’enquête se poursuit, les équipes de secours poursuivent leurs efforts pour maîtriser les incendies qui se sont déclarés à bord des deux navires suite à la collision. Le Solong demeure en proie aux flammes, tandis que la situation à bord du Stena Immaculate semble s’améliorer. « L’incendie à bord du pétrolier a considérablement diminué, avec des navires de sécurité et de lutte contre le feu toujours en action, et d’autres véhicules devraient arriver dans la journée », ont rapporté les garde-côtes britanniques.
La menace environnementale écartée
Bien que l’accident avait suscité des inquiétudes quant à un éventuel désastre écologique, notamment en raison de rumeurs évoquant la présence de cyanure de sodium, un produit chimique hautement toxique, le propriétaire du cargo, le groupe allemand Ernst Russ, a démenti ces allégations. L’entreprise a affirmé que le Solong ne transportait pas cette substance, atténuant ainsi les craintes de pollution significative.
Mike Kane, le secrétaire d’État chargé du Transport maritime, a également tenu à rassurer le public, déclarant qu’« en l’état actuel des choses, aucun signe de pollution provenant des navires n’a été observé pour le moment ». Une zone d’exclusion d’un kilomètre a été établie autour des deux navires afin de prévenir tout risque supplémentaire, tandis que les autorités continuent de suivre l’évolution de la situation en mer.