Balle perdue 3 : la saga d’action française à son apogée

par Olivier
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Balle perdue 3 : la saga d'action française à son apogée
France

Guillaume Pierret souligne que la force de la saga Balle perdue réside dans sa sincérité : chaque volet a été réalisé en repoussant les limites de leurs capacités. Lancée en 2020 avec le premier film, cette trilogie d’action s’achève cinq ans plus tard avec un troisième opus réunissant une nouvelle fois Alban Lenoir, Nicolas Duvauchelle et Stéfi Celma.

Le réalisateur explique que le scénario des suites s’est construit progressivement, chaque film influençant le suivant. Cette véritable odyssée de vengeance, menée à toute vitesse, a été pensée pour intégrer des scènes d’action toujours plus spectaculaires et impressionnantes.

Des jouets grandeur nature

Guillaume Pierret avait en tête depuis longtemps l’idée d’une course-poursuite en hélicoptère, un rêve d’enfant enfin réalisé dans ce dernier volet. « Nous sommes restés des gamins jouant avec de petites voitures, sauf qu’elles sont devenues beaucoup plus grandes en grandissant », confie-t-il. Cette passion joyeuse et ludique transpire à chaque séquence d’action, procurant une intensité palpable au spectateur.

Le soutien financier de Netflix a permis à l’équipe d’affiner son savoir-faire, notamment dans la mise en scène des cascades. La volonté de limiter les effets spéciaux au profit de véritables prouesses humaines demeure une fierté majeure. « Tournées de cascades sont toujours des moments intenses chargés d’adrénaline », précise Pierret, conscient des risques liés à ces séquences où la préparation est maximale, mais l’incertitude demeure.

Des Français à la manœuvre

La trilogie Balle perdue a contribué à redonner ses lettres de noblesse au cinéma d’action français, un genre autrefois dominé par EuropaCorp et Luc Besson. Guillaume Pierret insiste sur son attachement à ses racines françaises, tout en restant conscient de l’universalité de l’action : « Ce genre plaît dans tous les pays, et je veux croire que le public partage mes goûts. »

Alban Lenoir, figure de plus en plus imposante de la franchise, incarne parfaitement cet amour assumé du cinéma d’action. Il partage un langage commun avec le réalisateur, celui des passionnés qui revendiquent leur plaisir à créer et à tourner des films de ce genre avec authenticité et enthousiasme.

Si l’histoire de Balle perdue s’achève ici, Guillaume Pierret projette déjà de nouveaux horizons cinématographiques. Sans dévoiler ses futurs projets, il assure vouloir continuer à travailler avec une équipe française, saluant les talents présents dans le pays. Après avoir démontré toute son expertise et sa passion, l’attente est grande concernant la prochaine aventure que livre cet artisan du cinéma d’action hexagonal.

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