Une vidéo controversée du maire DVD de Sannois, Bernard Jamet, âgé de 68 ans, a circulé sur plusieurs réseaux sociaux. Elle le montre dans un acte intime, sans trucage, comme l’a reconnu l’élu dans une lettre adressée à son conseil municipal le 7 mai. Cette vidéo, bien que supprimée à plusieurs reprises, a largement été vue dans la commune du Val-d’Oise.
Dans cette lettre, Bernard Jamet explique avoir été victime d’une escroquerie. Il relate avoir été contacté à la mi-avril par une femme se présentant comme une restauratrice suédoise, informée sur l’actualité locale de Sannois. Au cours de conversations en ligne, un échange sexuel virtuel a été engagé via webcam, enregistré à son insu. Ce contenu intime a ensuite servi de levier pour un chantage financier, accompagné de menaces de diffusion.
Réactions et suites judiciaires
Le maire a déposé plainte le 28 avril pour atteinte à la vie privée et tentative d’escroquerie. Il a souligné que ses actes relevaient d’une « faiblesse morale » dans un cadre privé, et qu’ils n’ont rien d’illégal ni ne compromettent ses fonctions officielles. Bernard Jamet espère que cette affaire ne sera pas instrumentalisée à des fins politiques.
En revanche, Nicolas Flament, quatrième adjoint LR, a exprimé sur la plateforme X que « l’exemplarité n’est pas une option ». Il estime que cette affaire dépasse le cadre privé pour devenir une question d’intérêt public. Selon lui, les diffusions répétées rendent le maire incapable d’incarner l’autorité morale requise par sa fonction, et imposent qu’il assume les conséquences de cette situation. Il reconnaît la difficulté de se désolidariser d’un élu après des années de travail commun.
