Trois détonations ont retenti ce lundi à Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, où un homme armé est retranché dans son domicile depuis la veille. Un important dispositif de gendarmerie, incluant le GIGN, a été déployé sur place pour gérer cette situation délicate.
L’individu, âgé de 62 ans et reconnu comme psychologiquement fragile, s’est enfermé seul chez lui, route du Pont-Renaud, depuis dimanche après-midi vers 16h30. Lors des premiers contacts, il a menacé les forces de l’ordre avec une arme. Malgré les efforts de négociation tout au long de la nuit, aucun dialogue constructif n’a pu s’établir. Selon des sources proches de l’enquête, le sexagénaire était déjà connu pour avoir proféré des menaces à l’encontre de ses voisins.
Un quartier bouclé et des mesures de sécurité renforcées
Le périmètre autour du domicile a été entièrement bouclé par les autorités. Les riverains immédiats ont été évacués, la circulation suspendue et l’alimentation en gaz coupée pour prévenir tout risque d’explosion. L’homme est connu pour des antécédents psychiatriques, ce qui complique la gestion de la crise.
À 18 heures ce lundi, l’intervention du GIGN était toujours en cours. Les autorités ont lancé un appel à la prudence, invitant la population locale à éviter le secteur jusqu’à nouvel ordre. Les négociateurs ont perdu le contact avec le forcené, ce qui augmente la tension sur les lieux.
Interventions du GIGN dans des cases similaires
Le GIGN est régulièrement déployé dans des situations de forcenés armés ou de prises d’otages, garantissant une expertise spécialisée dans la résolution de crises à haut risque. Leur intervention à Saint-Brevin-les-Pins s’inscrit dans cette dynamique afin d’assurer la sécurité des riverains et de préserver la vie humaine.
