Cette année, la communauté musicale a perdu l’un des plus grands guitaristes de l’histoire du rock. Le décès d’Eddie Van Halen, survenu en octobre, a profondément bouleversé ses fans. Légende de la guitare électrique, Eddie s’est éteint à 65 ans après une longue lutte contre un cancer de la gorge.
Des hommages ont afflué du monde entier, témoignant de l’impact durable qu’il a eu sur la musique et ses admirateurs. Gene Simmons, emblématique leader du groupe Kiss, l’a qualifié de « Dieu de la guitare ». David Lee Roth, chanteur intermittent de Van Halen, a partagé une photo d’eux deux avec cette légende : « Quelle longue et magnifique aventure cela a été. » Son fils Wolfgang, qui a annoncé la triste nouvelle, a confié : « Chaque moment partagé avec lui, sur scène et en dehors, était un cadeau. Mon cœur est brisé et je ne pense pas pouvoir jamais guérir complètement de cette perte. Je t’aime tellement, papa. »
D’autres musiciens ont également rendu hommage publiquement. Brian May, guitariste de Queen, a salué ses « doigts vraiment magiques qui ont ouvert la porte à une nouvelle façon de jouer », ajoutant que sa disparition laissait un immense vide. Flea, bassiste des Red Hot Chili Peppers, a exprimé son amour et son respect : « Je t’aime Eddie Van Halen, un garçon de Los Angeles, un vrai rocker… Traverse de l’autre côté, mon frère. »
En hommage à cette icône, un artiste de rue de New York a choisi une façon originale de lui rendre hommage dans le métro.
Le jour même de sa mort, Adrian Wilson, un artiste urbain new-yorkais, a modifié un panneau à la station de métro Van Siclen Avenue pour y inscrire « Van Halen Ave » en hommage au guitariste. Pourtant, cet acte de « street art » est passé relativement inaperçu comparé à l’émotion sur les réseaux sociaux et dans les médias. Quatre jours plus tard, Wilson, un peu agacé de ne pas avoir reçu la reconnaissance escomptée, a publié un message sur Instagram déclarant que personne n’était venu prendre le relais pour perpétuer cet hommage, ce pourquoi il allait le faire lui-même.
Cependant, les autorités ont rapidement fait retirer le panneau modifié. Wilson a alors indiqué dans une mise à jour : « Ce n’est plus là maintenant. » Malgré cette fin furtive, ce geste illustre une tendance de plus en plus répandue à New York : utiliser le métro comme toile pour célébrer des personnalités marquantes.
Ce n’était pas la première transformation identitaire opérée par Adrian Wilson. En septembre, à la mort de la juge progressiste Ruth Bader Ginsburg, il avait changé le panneau de la station 50th Street pour y inscrire « Ruth St. », exprimant ainsi l’espoir de voir davantage de femmes positives occuper des postes clés.
Ce type d’hommage artistique s’inscrit dans une tradition récente : Spotify a déjà transformé plusieurs stations de métro new-yorkaises en musées éphémères pour célébrer des stars comme David Bowie en 2018 ou Prince l’année précédente. Ces interventions urbaines offrent une manière innovante et populaire de perpétuer la mémoire de grandes figures de la culture, mêlant art, musique et patrimoine urbain.
Cette tendance témoigne ainsi de notre désir collectif de rendre hommage à ceux qui ont marqué nos vies, dans des lieux quotidiens transformés en espaces de mémoire et de célébration culturelle.