Au début de l’année 2022, l’actrice Lisa Bonet a annoncé sa séparation avec l’acteur Jason Momoa après cinq ans de mariage, marquant ainsi son deuxième divorce très médiatisé avec une personnalité célèbre. En effet, dans les années 1990, Lisa Bonet et le musicien Lenny Kravitz mirent fin à leur union. Malgré cette séparation, les deux artistes sont restés en bons termes et élèvent ensemble leur fille, Zoë Kravitz, qui s’est imposée comme une actrice et chanteuse reconnue.
Cependant, c’est à travers la musique que Lenny Kravitz a immortalisé les douleurs de leur rupture. En 1985, les deux stars se rencontrent, avant de se marier deux ans plus tard. Kravitz, très vite charmé, a qualifié Lisa Bonet comme étant une version féminine de lui-même, une source d’inspiration artistique majeure qui l’a aidé à s’ouvrir et à s’exprimer au niveau créatif.
Lorsque leur relation commença à se fragiliser au début des années 90, Kravitz fut profondément affecté. Pour apaiser cette souffrance et tenter de raviver la flamme, il procéda à ce qu’il savait faire de mieux : écrire une chanson. Ce moment d’intense émotion donna naissance à l’un de ses plus grands succès.
Avant ce titre, Kravitz ne comptait qu’un seul succès notable avec « Let Love Rule » en 1989. À l’époque où il écrivit ce morceau pour Lisa Bonet, ils étaient encore officiellement mariés, et il espérait que la musique pourrait sauver leur couple. Il se souvient d’un moment particulier passé dans une chambre d’hôtel à Los Angeles, où, dans l’obscurité, il jouait sur un Fender Rhodes et créa soudainement la structure d’accords qui allait devenir sa chanson.
Ce titre, « It Ain’t Over ‘Til It’s Over », devait être un message d’espoir pour une réconciliation. Avec sa section de cuivres inspirée par Motown et des groupes tels qu’Earth, Wind and Fire, il devint rapidement un tube incontournable, atteignant la deuxième place du Billboard Hot 100 en 1991. Il figure sur l’album « Mama Said ». Toutefois, malgré le succès du morceau, le couple divorça officiellement en 1993. Lenny Kravitz gardera toujours la conviction que « ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini », mais la réalité fut différente, même si cette chanson reste le souvenir sonore d’une époque magique et douloureuse.