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À l’ère du streaming et des phénomènes culturels qui n’ont jamais été aussi puissants, on assiste à une tendance étonnante : vos personnages d’adultes préférés sont désormais souvent représentés en version bébé.
Cela peut sembler étrange, mais plusieurs hypothèses expliquent ce phénomène. Peut-être que les Millennials, aujourd’hui trentenaires, donnant naissance à leurs propres enfants, influencent cette vogue. Ou peut-être est-ce simplement que Baby Yoda est devenu tout simplement irrésistible. Quoi qu’il en soit, la prolifération de ces versions enfantines de héros issus du cinéma, de la télévision ou des bandes dessinées est devenue une tendance très marquante.
Mais il ne faut pas croire que tous ces bébés fictifs se valent. Pour chaque adorable petit arbre dansant aux côtés des Gardiens de la Galaxie, on trouve un masque corporate effrayant, un personnage enfantin capable de susciter de véritables cauchemars. Voici donc un classement des versions bébés les plus marquantes de personnages normalement adultes, du pire au meilleur.
Au fil des décennies, de nombreuses versions bébés de personnages populaires ont vu le jour. Pourtant, aucune n’a suscité autant d’irritation collective que Scrappy-Doo.
Les chiens sont adorables et Scooby-Doo est un véritable classique, mais avouons-le : ce petit chiot exaspérant est loin de faire l’unanimité. Même dans un monde profondément divisé, tout le monde semble s’accorder sur un point : Scrappy-Doo déplaît profondément. Sur YouTube, des analyses entières lui sont consacrées, tandis que le site TV Tropes a même défini un trope baptisé « the Scrappy », désignant ces personnages fictifs universellement détestés.
Il est difficile de déterminer précisément ce qui rend Scrappy si agaçant, mais cela tient certainement à son incapacité à convaincre, donnant l’impression d’un effort bon marché pour séduire uniquement les plus jeunes. Cette perception est renforcée par la redondance de ses expressions cultes comme « Laisse-moi faire ! ». Et pour couronner le tout, sa présence envahissante a profondément modifié la dynamique du groupe, à l’image d’un tyran dans une classe d’école.
En réalité, peu après l’arrivée de Scrappy, le trio central composé de Fred, Velma et Daphne a été relégué au second plan. Comme le souligne The Guardian, c’était pour laisser plus d’espace aux frasques de ce chiot insupportable, au grand désarroi des fans.
Heureusement, les sorties de Scrappy se sont raréfiées. Sa dernière apparition marquante date du film live action Scooby-Doo de 2002, écrit par James Gunn, où son caractère agaçant fut enfin reconnu ouvertement.
Croyez-le ou non, Godzilla est né comme une sombre allégorie des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Son apparition en 1954 prenait la forme d’un film d’horreur étonnamment efficace. Cependant, dans les années 60, la popularité grandissante du « Big G » a peu à peu transformé le personnage en une figure de plus en plus ridicule. Ce glissement a atteint son paroxysme avec l’arrivée du premier bébé Godzilla : un petit garnement agaçant nommé Minilla.
Les bébés ont naturellement ce charme irrésistible, et on pourrait croire qu’un bébé Godzilla serait lui aussi attendrissant. Pourtant, Minilla dépassait les limites du tolérable. Quand il ne perdait pas son temps à sauter sur la queue de Godzilla, ce prétendu fils du fameux monstre terrifiait le public par son costume mal conçu, au design probablement le plus cheap et malheureux jamais vu dans l’univers des kaijus. En un coup d’œil sur ce bébé au visage humain souriant, il devient évident qu’il est difficile d’imaginer un quelconque lien de parenté avec Godzilla — c’est même un défi de croire qu’il appartienne à la même espèce de dinosaure.
Pour les amateurs d’animations classiques, ainsi que les lecteurs du média SyFy Wire, Minilla évoquera également la création encore plus farfelue qu’est « Godzooky ». Ce dernier apparaît dans la série animée de Hanna-Barbera Godzilla Power Hour. Si Godzooky et ses ailes battantes suscitent encore aujourd’hui de nombreux débats, il est indéniable qu’il reste nettement plus supportable que le déconcertant Minilla.
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Parmi tous les personnages populaires dont on aurait pu imaginer une version bébé, Mr. Clean ne figurait probablement pas en tête de liste. Certes, cet homme chauve et musclé, passionné par le nettoyage, semble sympathique, mais désirait-on réellement découvrir son histoire d’origine épique, digne d’un voyage interplanétaire, ou le voir tenter de s’intégrer parmi d’autres enfants ?

En 2013, un spot publicitaire a donné vie à cette origine surprenante, plongeant le spectateur dans ce que l’on appelle la « vallée dérangeante » avec une intensité déconcertante. L’histoire commence, sans surprise, avec un bébé Mr. Clean apparaissant mystérieusement dans une campagne américaine, évoquant le mythe de Superman. Ses parents adoptifs le découvrent alors qu’il nettoie vigoureusement leur porche. Pourquoi ? Tout simplement parce que sa mission de vie est de nettoyer.
On pourrait tous apprécier un Mr. Clean dans notre quotidien, mais il y a quelque chose d’étrangement inquiétant dans cette représentation du bébé qui ressemble davantage à un adulte piégé dans un corps d’enfant, ou à un androïde mal conçu d’animation CGI des années 90. Comme le souligne Buzzfeed, « le jeune Mr. Clean est terriblement effrayant », et difficile de trouver meilleure description.
Avouons-le, cette mode des années 80 consistant à transformer des dessins animés populaires en versions « bébés » des personnages classiques, sous couvert de préquelle étrange, a rarement convaincu. Peu de personnes se souviennent avec affection de séries comme A Pup Named Scooby-Doo ou Tom & Jerry Kids Show, car elles semblaient souvent destinées à flatter un public d’enfants de manière parfois trop évidente.
Le cas le plus marquant est sans doute The Flintstones Kids, qui dépeint Fred, Wilma, Barney et Betty en tout-petits. Cette tentative, censée rendre hommage aux Honeymooners, a rapidement montré ses limites, échouant à convaincre tant par l’originalité que par la pertinence de son concept.
La série a notamment touché le fond avec un épisode spécial de sensibilisation intitulé « Just Say No ». Ce pendant télévisuel à la lutte anti-drogue impulsée dans les années 80 par Nancy Reagan invite les jeunes personnages à comprendre l’importance de refuser la drogue, même lorsque celle-ci semble séduisante. L’épisode culmine avec un concert organisé par… Michael « Jackstone » – une parodie détournée, certes maladroite, de la star Michael Jackson.
Si la démarche éducative visant à parler des dangers de la drogue aux enfants et à les aider à résister à la pression sociale est louable, il est difficile d’imaginer que ce dessin animé, à la fois absurde et peu subtil, ait réellement convaincu les plus jeunes spectateurs.
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Si vous ne suivez pas les campagnes publicitaires des grandes marques comme une série télévisée à suspense, il est possible que vous soyez surpris d’apprendre qu’un certain légume bourgeois et snob nommé Mr. Peanut est… mort. Oui, décédé. En janvier 2020, une publicité a montré Mr. Peanut conduisant avec ses amis Wesley Snipes et Matt Walsh — un casting plutôt insolite — lorsqu’un tragique accident de voiture survient. Dans un acte héroïque, la mascotte se sacrifie pour sauver les deux célébrités.
Après le choc de cette nouvelle, il a été annoncé que les funérailles de Mr. Peanut seraient retransmises sous forme de publicité lors du Super Bowl, événement phare de la publicité américaine. Cette publicité pour le moins étrange met en scène Wesley Snipes lisant l’éloge funèbre, tandis que Monsieur Propre et Kool-Aid Man assistent à la cérémonie. Ce dernier verse même une larme — qui tombe dans la terre et fait pousser une plante donnant naissance… à Baby Nut.
Assez bizarre, certes, mais Baby Nut est au moins un petit personnage attachant. Néanmoins, ce nouveau-né de la publicité a suscité des réactions partagées. Certains critiques ont ironisé sur le choix du nom « Baby Nut », qu’ils trouvent maladroit, tandis que d’autres, comme l’a souligné The A.V. Club, y voient une tentative évidente de surfer sur la popularité de Baby Yoda. Sans oublier le fil Twitter peu convaincant du personnage, qui n’a pas arrangé les choses.
Si la campagne publicitaire originale est à la fois surréaliste et amusante, il est évident que la marque doit veiller à ne pas aller trop loin dans cette dérive humoristique, au risque de perdre son public.
Qu’est-ce qui distingue vraiment Baby Mario de Mario adulte ? Aujourd’hui, difficile à dire, puisque Baby Mario apparaît surtout comme une version miniaturisée en couche de Mario, accomplissant les mêmes exploits que son aîné, à l’exception notable de la moustache. Au fil des années, Baby Mario, tout comme Baby Luigi, a démontré ses talents dans des activités variées, du tennis au baseball, n’hésitant même pas à se fracasser la tête sur des blocs “point d’interrogation”… un spectacle à la fois amusant et dérangeant quand c’est un bébé qui s’y essaie.
Mais ce qui lui confère surtout son charme et sa popularité, c’est la nostalgie attachée à cette époque où il incarnait l’innocence même : un bébé vulnérable, totalement démuni, dont la survie dépendait de votre protection. Ce personnage emblématique a d’abord été introduit dans Super Mario World 2 : Yoshi’s Island, un jeu où l’histoire tourne autour du courageux Yoshi transportant le petit Mario sans défense sur son dos. Sa mission ? Sauver ce nourrisson, retrouver Baby Luigi et réunir les deux futurs héros avec leurs parents, une aventure intense et touchante.
On peut considérer Yoshi’s Island comme la version vidéoludique du Mandalorian, mais plusieurs décennies avant la série. Ce parallèle souligne à quel point Baby Mario incarne cette figure nostalgique, mêlant vulnérabilité et héroïsme, dans l’univers foisonnant de la pop culture.
Le bébé Sonic s’impose comme le petit bolide le plus rapide de l’univers de la pop culture. Lors du développement du film live-action Sonic the Hedgehog en 2020, au-delà de la présence de Jim Carrey, ce sont les choix esthétiques du personnage principal qui ont fait couler beaucoup d’encre. En effet, la première bande-annonce a suscité une véritable polémique chez les fans, perturbés par une représentation trop humaine du hérisson bleu iconique, notamment à cause de dents humaines peu convaincantes.
Face à ce tollé, la production a pris la décision inédite de reporter la sortie du film afin de retravailler intégralement le design de Sonic, reconnaissant que les admirateurs avaient raison. Le résultat final a rencontré un accueil bien plus chaleureux, renforcé par la présentation simultanée d’un nouveau personnage attachant : le « Baby Sonic », une petite créature charmante équipée de baskets rouges, gants blancs et de grands yeux verts pleins de tendresse.
Cette apparition a su satisfaire en douceur fans et dirigeants, ramenant une dose de fraîcheur à la saga. Petite anecdote pour les passionnés : savez-vous comment s’appelle un bébé hérisson ? Selon Hedgehog Street, ils sont appelés « hoglets ». Ainsi, si un spin-off consacré au bébé Sonic voit le jour, son titre officiel pourrait bien être Sonic the Hoglet. Une appellation espiègle qui apporte une touche finale à cette page de l’histoire des bébés de la pop culture.
Les expressions telles que « enfant mignon » et « meurtrier intergalactique » ne s’associent pas souvent, tout comme le beurre de cacahuète et la confiture. Pourtant, aussi terrifiant que puisse être Thanos, il a bien dû être un petit bébé violet, énergique et attendrissant, n’est-ce pas ?
Dans Avengers : Endgame, un vieux cliché est exploité lorsque War Machine évoque l’idée d’utiliser le voyage dans le temps pour retourner tuer le jeune Thanos pendant son sommeil. L’équipe décide de ne pas aller jusqu’à cet extrême — laissant de côté les scrupules éthiques, Hulk explique que le voyage dans le temps ne fonctionne pas ainsi — mais cette discussion a tout de même donné lieu à des illustrations conceptuelles hilarantes, ainsi qu’à de nombreux débats et théories parmi les fans.
En réalité, Bébé Thanos est apparu dans les comics, où ce débat éternel trouve une réponse… partielle. Selon Polygon, la bande dessinée alternative de 2019 Cosmic Ghost Rider présente le personnage principal — qui, dans cet univers, est en fait le Punisher (car les comics sont souvent complexes) — remontant dans le temps pour assassiner le nourrisson violet. Spoiler : il hésite, car même Frank Castle refuse de tuer un bébé. Il décide donc d’élever cet enfant avec une éducation meilleure et plus rigoureuse, en espérant qu’il devienne quelqu’un de bien. Une bonne intention, sauf que Castle s’avère être un modèle déplorable, et le nouveau Thanos devient un conquérant tyrannique obsédé par la punition, tout comme avant. Oups. Peut-être que cela aurait mieux fonctionné si le père adoptif avait été Captain America ?
Au premier abord, les bébés animaux dans la série nostalgique des années 90 Tiny Toon Adventures peuvent sembler aussi simplistes que ceux des Flintstone Kids. Pourtant, une différence majeure les distingue. Là où le concept aurait facilement pu être raté, Tiny Toon Adventures l’a brillamment réussi.
Comme l’a souligné le Los Angeles Times, il est probable que la présence de Steven Spielberg en coulisses ait grandement contribué à la qualité du projet. Mais ce qui distingue réellement cette série, comme l’explique Entertainment Weekly, c’est le choix de créer de nouveaux personnages incarnant les mêmes rôles que les figures classiques de Warner Brothers, plutôt que de simplement les déformer en version enfantine.
Par exemple :
- La personnalité de Bugs Bunny est scindée en deux bébés : Buster et Babs. L’un représente le côté excentrique, l’autre l’aspect plus malin et rusé.
- Calamity Coyote n’est pas une simple réplique enfantine de Bip Bip et Coyote, il exploite ses talents de scientifique, une approche plus inventive que la poursuite éternelle du roadrunner.
Bien évidemment, ces personnages ne peuvent pas rivaliser avec les classiques originaux. Cependant, Tiny Toon Adventures illustre parfaitement la manière idéale d’aborder ce trope des « bébés de la pop culture » : ces jeunes protagonistes doivent être des entités à part entière, dotées de leurs propres particularités, plutôt qu’une simple version rajeunie d’adultes célèbres.
Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’un autre bébé Godzilla. Mais cette fois, le concept a été réalisé comme il se doit. Car, oui, Minilla laissait vraiment à désirer, tandis que son successeur, Godzilla Junior, allie à la fois mignonnerie, puissance et une certaine aura intimidante, même lorsque l’on nourrissait ce jeune monstre avec des fleurs.
Dans les années 1970, la franchise Godzilla avait sombré dans un univers particulièrement ringard, dont Minilla était l’exemple le plus flagrant. En 1984, le studio Toho a opéré un véritable renouveau, à la manière de ce que Batman Begins allait faire plus tard : ils ont relancé la saga avec un film sombre et sérieux intitulé The Return of Godzilla. Ce reboot donna naissance à une nouvelle chronologie, souvent appelée l’ère « Heisei » par les fans, qui permit de réintroduire certains éléments du mythe avec plus de gravité. C’est dans ce contexte que Godzilla Junior fit son apparition.
Apparu pour la première fois dans Godzilla vs. Mechagodzilla II en 1993, ce bébé Godzilla incarne parfaitement ce compromis entre charme et crédibilité reptilienne, loin de l’allure maladroite et verdâtre d’un jouet gonflable. On sent clairement que ce jeune lézard, bien qu’amical avec les humains, est destiné à grandir pour devenir une créature beaucoup plus imposante et redoutable, ce qui rend son évolution au fil des épisodes particulièrement captivante. Dans le dernier opus de la série, Godzilla vs. Destoroyah, Junior atteint presque la taille et la puissance d’un Godzilla adulte, démontrant un impressionnant arsenal de capacités. Une revanche éclatante sur Minilla, incontestablement !
Il faut bien l’admettre : sans Baby Groot, cet article n’existerait probablement pas.
Ce petit personnage est à l’origine de la vague actuelle des « bébés de la pop culture », qui va de Baby Yoda à Baby Nut, et il est facile de comprendre pourquoi. Quiconque a vu Baby Groot danser au début de Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 ne peut que s’enthousiasmer. Mais le secret de son succès durable réside dans le fait que, s’il est indéniablement craquant — au point qu’un méchant le qualifie de « trop adorable pour être tué » —, ce jeune bout de bois joue aussi un rôle capital dans le scénario, le développement des personnages et l’évolution des Gardiens eux-mêmes, qui passent d’une bande hétéroclite de marginaux à une véritable famille recomposée.
Comment Baby Groot parvient-il à tout cela ? Tout d’abord, ses origines sont marquées par la tragédie : il est en réalité le fils de l’aîné Groot, créé à partir du sacrifice de ce dernier qui s’est donné pour sauver l’équipe lors d’une des morts les plus émouvantes jamais vues à l’écran. Ainsi, en prenant soin du bébé, le groupe rend hommage à la mémoire de leur ami disparu.
Ensuite, comme l’explique le magazine Vanity Fair, Baby Groot force les autres Gardiens à endosser un rôle parental, les obligeant souvent à interrompre leurs actions pour s’occuper de lui. Pas étonnant que Baby Groot soit rapidement devenu la partie préférée du film pour le public.
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Bébé Yoda n’est certes pas le premier bébé emblématique de la pop culture, mais il demeure sans doute le plus universellement adoré. Lorsqu’en découvrant l’animatronique du petit personnage vert dans The Mandalorian, l’acteur Werner Herzog s’est laissé aller aux larmes, ce fut le début d’un engouement planétaire.
Les fans, quant à eux, n’ont cessé de déferler sur internet, inondant la toile de mèmes toujours aussi rafraîchissants avec le temps. De manière inattendue, même Disney n’avait pas anticipé l’ampleur de l’amour suscité par Bébé Yoda, ce qui a conduit à une production accélérée de produits dérivés officiels tout en voyant parallèlement proliférer un grand nombre d’articles non officiels créés par les fans.
Ce phénomène confirme à quel point Bébé Yoda est devenu un véritable phénomène culturel. Qu’est-ce qui rend ce personnage si attachant ? Son regard clignotant, ses petits gestes tremblants, son sourire attendrissant et surtout son admiration sincère pour Mando lui donnent un réalisme saisissant. On a presque envie de plonger dans l’écran pour protéger ce petit être innocent de tout danger.
Pour l’instant, peu d’informations filtrent sur les origines de Bébé Yoda ; même son vrai nom reste un mystère, puisque la série se contente de l’appeler « l’Enfant ». Pourtant, son impact sur la culture populaire est indéniable et promet de perdurer longtemps.
