
Si vous êtes passé à côté ces derniers mois (ce qui serait étonnant), vous avez sans doute déjà écouté « Pen Pineapple Apple Pen » (PPAP), ce tube viral de Pikotaro, aussi bien la chanson que la vidéo. Cette mélodie de 45 secondes, sortie en 2016, est incroyablement contagieuse, avec un jeu de mots simple mais addictif, facilement transposable dans divers langages. La version « longue » dure un peu plus de deux minutes trente, et pourtant, derrière ce succès fulgurant ne se cache pas un phénomène du jour au lendemain.
Né sous le nom de Kazuhito Kosaka en 1973 à Aomori, au Japon, il est connu sous plusieurs pseudonymes, dont Daimaou Kosaka, qui signifie « Roi Démon », ainsi que Pikotaro. Il est à la fois artiste et personnalité télévisuelle, et, évoquant l’esprit du défunt Andy Kaufman, il affirme que Pikotaro est un personnage distinct que Kosaka promeut activement.

Pikotaro a même figuré parmi les artistes vedettes lors de la réception officielle organisée pour le président Donald Trump pendant son voyage en Asie en 2017. Il a rencontré le président Trump, qui n’a pas tweeté à ce propos, ce qui n’a pas empêché Pikotaro de s’en faire l’écho à maintes reprises.
Ce n’est pas un simple effet de mode pour lui. En 2020, dans le contexte de la pandémie de coronavirus, Pikotaro/Kosaka a sorti une nouvelle chanson incitant à se laver les mains méticuleusement. Intitulée « PPAP 2020 », elle contient des paroles simples et répétitives telles que : « I have a hand, I have a soap. Uh! Wash! Wash! Wash! Wash! » qui martèlent l’importance de cette hygiène pour combattre le virus.
Sur le plan personnel, il a épousé la mannequin Hitomi Yasueda en 2017, et ils ont une fille. Les parents apprécieront peut-être ce fait touchant : Pikotaro a utilisé sa chanson virale pour apaiser sa fille nouveau-née lorsqu’elle pleurait, démontrant ainsi une autre facette de sa musique, plus douce et réconfortante. Un exemple supplémentaire en faveur de l’éducation artistique et de son pouvoir universel.
