En 2020, une année marquée par de nombreux bouleversements, un éclat particulier a su illuminer les esprits : celui de Neil Diamond. En pleine pandémie, alors que le coronavirus contraignait chacun à la distanciation sociale, l’artiste a offert au monde une touchante adaptation de son tube indémodable « Sweet Caroline ». Selon un reportage de CBS, il a modifié les paroles de sa célèbre chanson pour encourager les gestes barrières, transformant le célèbre refrain en un hymne à l’hygiène : « Hands, washing hands / Reaching out, don’t touch me, I won’t touch you ». Cette initiative a ravi des milliers d’auditeurs, apportant un peu de réconfort et de convivialité en ces temps d’isolement.

Avant cette parenthèse pleine d’humour et d’espoir, l’atmosphère de confinement rappelait davantage les paroles solitaires de son morceau « I Am… I Said ». Pourtant, même ceux qui « n’aimaient pas le son de la solitude » ont trouvé dans cette version revisitée un bref moment de joie et d’union. Ce geste artistique, bien plus qu’une simple démarche de sensibilisation, a confirmé la place précieuse qu’occupe Neil Diamond dans le cœur du public.
Par ailleurs, si la valeur sentimentale de cette initiative est inestimable, sa fortune l’est-elle également ? La carrière impressionnante de Neil Diamond s’appuie sur cinq décennies de succès retentissants. Selon les informations officielles disponibles, il a vendu plus de 130 millions d’albums, accumulant 40 disques d’or, 21 disques de platine et 11 multi-platines. En 2018, le classement de Business Insider le plaçait au huitième rang des artistes les plus vendus de tous les temps, aux côtés de légendes telles que les Beatles ou Elvis Presley.

Cette réussite commerciale s’est naturellement traduite par une richesse considérable. Celebrity Net Worth estime la fortune personnelle de Neil Diamond à plus de 175 millions de dollars. Malheureusement, en 2018, le chanteur a révélé être atteint de la maladie de Parkinson, ce qui l’a contraint à arrêter les tournées. Son hommage particulier à la distanciation sociale dans « Sweet Caroline » revêt donc une saveur à la fois joyeuse et poignante, rappelant que certaines richesses, comme le talent et la générosité d’esprit, échappent à toute évaluation monétaire.
