Théorie choc Tupac et Eazy-E visés par des terroristes domestiques

par Amine
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Théorie choc Tupac et Eazy-E visés par des terroristes domestiques

Théorie sur Tupac et Eazy-E visés par des terroristes domestiques

La nuit du 7 septembre 1996, Tupac Shakur était assis à côté de Marian « Suge » Knight dans une BMW noire, le fondateur de Death Row Records qui représentait le rappeur. Ils venaient de quitter le match de boxe Mike Tyson-Bruce Seldon au MGM Grand Hotel de Las Vegas et se dirigeaient vers une boîte de nuit, selon History. Alors que la voiture était à l’arrêt à un feu rouge près du Strip de Las Vegas, une Cadillac blanche avec quatre personnes à bord s’est arrêtée à côté du véhicule de Shakur et a ouvert le feu, criblant la voiture de plus d’une douzaine de balles qui ont déchiré l’intérieur de la voiture, plusieurs touchant Shakur à la poitrine, d’après The San Francisco Examiner. Quatre jours plus tard, alors que Shakur gisait dans un lit d’hôpital, mourant lentement (il succomba finalement à ses blessures le 13 septembre 1996), le bureau de Los Angeles du FBI reçut des informations sur un présumé chantage impliquant des menaces de mort non seulement à l’encontre de Shakur mais aussi de Eric « Eazy-E » Wright par une organisation sioniste d’extrême droite que le FBI qualifia de « groupe terroriste », selon MassLive.

L’enquête du FBI

Une source anonyme a informé le FBI que la Ligue de Défense Juive (JDL) et d’autres individus faisaient partie du complot consistant à « extorquer de l’argent à diverses stars du rap par le biais de menaces de mort », ce qui a incité le Bureau à lancer une enquête en octobre, selon le rapport du FBI (via Muckrock). Le Southern Poverty Law Center, une organisation à but non lucratif qui surveille les groupes haineux, qualifie la JDL de groupe extrémiste responsable de « nombreuses » attaques terroristes aux États-Unis, selon SPLC. Le schéma allégué fonctionnait de la manière suivante : la JDL passait des menaces de mort anonymes à la victime. Ensuite, ils proposaient de protéger la victime moyennant finances et les emmenaient, elle et sa famille, dans un lieu sécurisé où des « gardes du corps armés » veillaient sur eux, d’après le rapport du FBI. La JDL persuadait ensuite la victime d’avoir conclu un accord avec la personne faisant les menaces. Après que la victime eut payé l’organisation sioniste pour ses services de protection, les menaces prenaient fin.

Les suites de l’enquête

L’enquête fédérale de grande envergure a été menée avec l’aide de diverses agences, dont le service des impôts (IRS), le LAPD et le département du shérif de Los Angeles, selon The Smoking Gun. Le FBI a également examiné la possibilité que le complot d’extorsion soit lié à un conflit sur la propriété de Ruthless Records, le label d’Eazy-E qu’il avait créé avec le vétéran de l’industrie Jerry Heller pour lancer N.W.A., le groupe de rap dont il était un membre fondateur, selon Muckrock. Après le décès du rappeur des suites de complications liées au SIDA en mars 1995, une bataille juridique a éclaté entre la famille d’Eazy-E et Mike Klein, le directeur commercial du label, concernant le contrôle de la maison de disques, selon UPI.

Conclusion de l’enquête et répercussions

Lorsque la nouvelle de l’enquête du FBI a éclaté en 2000, le porte-parole de la JDL, Irv Rubin, a déclaré à VH1 qu’il n’y avait « qu’une relation étroite et solide » entre Eazy-E et la Ligue. Il y avait également des implications – mais aucune allégation concrète – que le meurtre de Tupac Shakur découlait du conflit entre Ruthless Records et le label de Knight, Death Row, pour voler les artistes de l’autre label, selon MuckRock. Le meurtre de Shakur reste non résolu. Le FBI a clos son enquête en mai 1999 sans inculper quiconque dans le prétendu complot d’extorsion, estimant que l’agence ne pouvait pas corroborer les allégations contre la JDL, selon MassLive.

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