Ce vendredi, la France a mené une première opération de largage de vivres dans la bande de Gaza, alors que l’enclave, totalement dépendante de l’aide humanitaire, est menacée d’une « famine généralisée » selon l’ONU.
Moins de 24 heures plus tard, une seconde opération est déjà en préparation. Ce samedi, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé sur son compte X qu’« un second largage » était « prêt ».
Avec la Jordanie et l’Allemagne, nous poursuivons nos largages humanitaires sur Gaza. Un second largage est prêt. Nous continuerons. Sans relâche.
Mais seule l’ouverture immédiate des points de passage terrestres permettra un acheminement massif et sans entrave.
Le ministre n’a toutefois pas précisé la date ni les conditions de cette nouvelle opération.
Vendredi, l’intervention avait eu lieu « en coopération avec les autorités jordaniennes et les agences des Nations Unies », avait précisé Jean-Noël Barrot sur France Info.
Elle avait également été confirmée par le président de la République, Emmanuel Macron, dans un message publié sur X, accompagné d’une vidéo de l’opération dans laquelle il saluait les « partenaires jordaniens, émiriens et allemands pour leur appui », ainsi que les « militaires pour leur engagement ».
La France avait annoncé en début de semaine le largage de 40 tonnes d’aide humanitaire sur la bande de Gaza, par la voix du ministre des Affaires étrangères. Quatre vols au total sont prévus, emportant chacun dix tonnes de vivres.
Conditionnée en colis équipés de multiples parachutes, l’aide comprend plusieurs tonnes de ressources alimentaires livrées lors de différentes rotations aériennes, réparties sur plusieurs jours, ont précisé les ministères des Affaires étrangères et des Armées dans un communiqué.