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Après Speedy et Point S, Norauto a également décidé d’arrêter les réparations sur les véhicules équipés d’airbags de la marque Takata en raison du risque d’explosion associé à ces dispositifs défectueux. Ces enseignes refusent désormais d’intervenir sur les voitures concernées tant que les airbags défectueux n’ont pas été remplacés, exigeant un justificatif de remplacement fourni par le constructeur ou un garagiste agréé. Norauto précise que cette mesure vise à protéger ses équipes en atelier, tout en prévoyant quelques exceptions.
Les 1,7 million de véhicules soumis à la directive « stop drive » – c’est-à-dire interdits de circulation –, dont 800 000 ajoutés depuis le 24 juin, ne pourront plus être pris en charge. En revanche, les 600 000 véhicules concernés par un rappel général, mais sans immobilisation, pourront bénéficier de réparations, sauf si l’intervention concerne directement ou indirectement l’airbag.
Face à plusieurs accidents mortels liés à ces airbags défectueux, le ministère des Transports a recensé près de 200 modèles de 30 marques considérés comme à risque. Il incite vivement les propriétaires à procéder rapidement au remplacement gratuit de leurs airbags. Par ailleurs, depuis le 29 juillet, si le remplacement prend plus de 15 jours, les constructeurs sont tenus de fournir des solutions de mobilité gratuites, telles que des véhicules de remplacement.
Sensibilisation des clients
Cependant, certains garages choisissent une approche différente. Louis Fournet, gérant d’un garage Delko près de Rennes, a expliqué qu’il acceptait tous les véhicules pour pouvoir sensibiliser les clients, souvent méconnaissant l’existence du rappel. Des précautions particulières sont prises lors des interventions, notamment en travaillant depuis le siège passager afin d’éviter tout risque lié au volant.
Comment inciter les automobilistes victimes des Airbags Takata au rappel ?
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