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Menaces après un repas au Kouss Kouss
Des messages de menaces ont visé Benoît Payan après qu’il a partagé un moment lors du Kouss Kouss festival, un événement populaire et culinaire lancé en 2018. Sur les réseaux sociaux, certains commentaires invitaient « à raser et pendre » ou qualifiaient le maire de « d’idiot utile des Frères musulmans », suite à sa participation à un repas où il a dégusté un couscous, plat originaire de l’autre rive de la Méditerranée.
Réaction de Benoît Payan
Face à ces menaces, Benoît Payan a répondu publiquement en partageant des messages de haine reçus sur ses comptes. Il a affirmé ne rien céder et a rappelé son attachement au vivre-ensemble marseillais :
« Menacé de mort pour avoir mangé un couscous dans le cadre d’un festival marseillais de cuisine, je ne céderai évidemment rien et jamais. Marseille est une ville du vivre-ensemble et nous ferons tout pour que cela continue, malgré les intimidations, extrême droite ou pas. »
Solidarité et condamnations
Le maire de Marseille a reçu de nombreux messages de soutien, notamment d’élus de gauche. Des responsables locaux et nationaux ont condamné ces intimidations, insistant sur la nécessité de rester unis face aux attaques racistes et d’extrême droite. Le député LFI des Bouches-du-Rhône a rappelé que « aucun de nos désaccords politiques ne doit surpasser la nécessité de faire bloc face aux attaques des racistes et de l’extrême droite ».
Les organisateurs du Kouss Kouss ont publié un communiqué saluant la réussite de l’édition et exprimant « toute [leur] solidarité à Monsieur le Maire de Marseille ». Ils s’associent aux condamnations émises par la société civile républicaine envers les commentaires menaçants postés sur certains réseaux sociaux, citant Paul Gauguin : « Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large. »