C’est une nouvelle affaire d’agressions sexuelles qui touche l’Éducation nationale. Elle concerne la ville de Gap, plus précisément l’établissement catholique Saint-Joseph.
Révélés il y a environ quatre mois par BFM DICI, les faits présumés visent un professeur qui aurait commis des agressions sur plusieurs anciens élèves. L’enquête s’est accélérée lundi matin avec le placement en garde à vue du suspect.
Une garde à vue à la suite d’une convocation
Pour répondre aux questions, le professeur n’a pas été arrêté. Suspendu par l’Éducation nationale depuis le mois d’avril, il s’est présenté aux enquêteurs à la suite d’une convocation.
Au total, il peut être entendu au maximum 48 heures. Il va devoir notamment s’expliquer sur « deux faits d’agression sexuelle, trois qui concernent de la corruption de mineurs et un fait d’atteinte sexuelle », selon BFM DICI. Les faits remonteraient à 2015 et 2017.
La plainte déposée par une ancienne élève en avril 2022, initialement classée par le parquet de Gap, a en outre été rouverte dans le cadre de cette procédure. Par ailleurs, selon des informations obtenues en mai par la chaîne locale, la direction de l’établissement a envoyé un courrier « à tous les parents d’élèves pour les informer des accusations dont l’établissement a eu connaissance ».
