L’armée américaine a annoncé vendredi avoir tué, lors d’un raid en Syrie, Omar Abdul Qader, un responsable du groupe djihadiste Daesh (État islamique, EI) présenté comme une « menace directe » pour la sécurité des États‑Unis. Selon le Commandement militaire américain pour le Moyen‑Orient (CENTCOM), cet homme « cherchait activement à attaquer les États‑Unis ».
« Sa mort perturbe la capacité de cette organisation terroriste à planifier et mener des attaques contre des Américains ou nos partenaires », précise le communiqué.
Second raid en deux mois
Ce raid, qui implique la présence de troupes au sol, est le second en moins de deux mois, après une précédente opération fin juillet contre un autre haut cadre de l’EI. Les forces américaines maintiennent plusieurs bases militaires dans le nord et l’est de la Syrie. Elles y mènent régulièrement des opérations pour empêcher la résurgence du groupe djihadiste, qui avait conquis de vastes territoires en 2014 avant d’être défait en 2019 grâce à l’appui de la coalition internationale et des forces kurdes syriennes.
Malgré cette défaite, l’EI conserve encore des cellules dormantes dans des zones désertiques, dans lesquelles il continue de mener des attaques ponctuelles contre les forces locales et internationales.