La caserne de gendarmerie de Wissembourg, dans le Bas-Rhin, est sous le choc. L’un des siens, un gendarme de 38 ans, s’est suicidé avec son arme de service dans son logement situé au sein de la caserne, ont indiqué les gendarmes. Les faits se sont produits dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.
Le militaire était affecté au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) de Wissembourg, a précisé la même source.
Enquête et accompagnement
Une enquête a été ouverte pour rechercher les causes de la mort, sous la direction du parquet de Strasbourg. Un soutien psychologique et un accompagnement social ont été mis en place pour la famille et pour les camarades du défunt.
Portrait et réactions
Père de deux enfants, « il avait une exigence professionnelle qui fédérait. C’était un bon camarade, très apprécié », a déclaré la capitaine Stéphanie Steinmetz, commandante de la compagnie. L’homme était très estimé à la caserne et dans la commune de Wissembourg, où il était bien connu et engagé dans la vie associative de la gendarmerie.
Pour rappel, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur, 27 policiers et 26 gendarmes se sont suicidés en 2024. Ce drame ravive les discussions autour du suicide gendarme et des dispositifs de prévention au sein des forces de l’ordre.
