Mercredi 24 septembre, le tribunal judiciaire d’Angers a examiné le dossier d’une femme de 39 ans poursuivie pour violence avec arme. L’affaire remonte au 18 juillet, à Orée-d’Anjou, dans le Maine‑et‑Loire.
Hébergée chez un ami après avoir perdu son emploi, la trentenaire a passé la soirée à consommer de l’alcool. L’ambiance s’est alors rapidement dégradée et une dispute a éclaté, sans motif clairement établi.
Au cours de l’altercation, la prévenue aurait d’abord saisi son hôte par le cou et tenté de l’étrangler avec force. La victime serait parvenue à se libérer et à trouver refuge dans le jardin. La femme se serait alors emparée d’une barre de fer d’environ deux mètres, avant de rattraper son ami et de le frapper à plusieurs reprises. L’homme, gravement blessé, a ensuite été transporté en urgence à l’hôpital.
« Je ne me reconnais pas »
Interpellée peu après l’agression, la mise en cause a été placée en garde à vue puis laissée sous contrôle judiciaire. Devant les juges, elle a comparu seule, sans avocat. Elle a été présentée dans un état dépressif, en grande précarité et avec une consommation d’alcool associée à des médicaments le soir des faits.
À la barre, la prévenue a affirmé ne pas avoir de souvenirs précis de la scène : « Je ne me reconnais pas, je ne suis pas une personne violente. » Après délibération, la juridiction a prononcé une peine de six mois d’emprisonnement assortie d’un sursis probatoire de deux ans.
