Si le nord‑ouest de la France a jusqu’ici évité le pire, la situation va nettement se dégrader sur la moitié nord du pays en fin de semaine : la dépression Amy, héritière de l’ex‑ouragan Humberto, se creuse au large de l’Atlantique à partir de vendredi et doit circuler au nord des îles britanniques, apportant pluie et vent.
L’Écosse au cœur de la tempête
La dépression Amy évolue rapidement et est qualifiée de « bombe météo » par une source spécialisée en raison de son creusement rapide (voir le point). Amy devrait frapper surtout l’Écosse : les rafales pourraient atteindre 200 km/h dans l’extrême nord et la houle pourrait dépasser 12 m au large. Le reste des îles britanniques subira des effets moins violents, mais notables.
Impacts attendus en France
En France aussi, la dépression Amy risque de gâcher le début du week‑end. La préfecture maritime de la mer du Nord a émis un avis précisant : « avis de grand frais à coups de vent pour la façade Manche mer du Nord est prévu à compter de vendredi 3 octobre 2025 dans l’après‑midi et jusqu’à dimanche 5 octobre en début de journée ». En mer, des vents allant jusqu’à force 8 sont attendus dès la soirée de vendredi.
Météo‑France a placé un grand quart nord‑ouest de la France en vigilance jaune « vent » à partir de vendredi soir et jusqu’à samedi 21 heures (détail de la vigilance). Dès vendredi après‑midi, le vent se renforce sur la façade maritime : des rafales de l’ordre de 45 km/h sont prévues à la frontière belge et jusqu’à 60 km/h à la pointe bretonne. Durant la nuit, les rafales s’intensifieront, généralement entre 70 et 80 km/h, et pourront atteindre 95 km/h à la pointe du Cotentin samedi matin. L’intensité du vent diminuera très progressivement jusqu’à dimanche en soirée.
Parmi les rares effets « positifs », cet épisode perturbé entraînera une légère hausse des températures : on attend par exemple jusqu’à 17 °C dans la nuit de vendredi à samedi à Lille.