Malgré son interdiction, l’élevage illégal d’animaux destinés à la vente entre particuliers reste une réalité. À Antony (Hauts-de-Seine), les forces de l’ordre sont intervenues pour récupérer une trentaine de chats vivant dans des conditions déplorables. L’opération de sauvetage animaux a été conduite par la Direction territoriale de la sécurité de proximité (DTSP), la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la SPA.
Au total, 33 chats, dont huit chatons, ont été retirés de cet élevage clandestin qui, au-delà de son statut illégal, offrait des « conditions de vie déplorables » aux animaux, a indiqué la préfecture dans un communiqué publié sur Facebook.
Un deuxième élevage clandestin découvert à Antony
Cette affaire fait écho à une autre intervention récente, survenue à Antony mi-septembre. Une équipe d’Action Protection Animale, accompagnée de policiers, a visité un appartement où un couple vivait avec des chiots dans des conditions insalubres. Les secouristes ont découvert six chiots au milieu des excréments, sans eau ni soins, et tous les animaux ont été recueillis par l’association. Les propriétaires ont été placés en garde à vue et une procédure judiciaire a été engagée à leur encontre.
Un commerce problématique
Ce trafic est en plein essor. Récupérer un chaton ou un chiot dans l’entourage n’est pas interdit, mais la situation devient problématique lorsqu’il s’agit de commerce illégal. Les petites annonces en ligne donnent une idée de l’ampleur du phénomène. Avant tout achat d’un animal, il est essentiel de vérifier que le vendeur exerce en règle et respecte les obligations légales et sanitaires.