Un homme de 37 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Strasbourg à trois ans de prison, dont deux ans avec sursis probatoire, pour des faits de corruption et d’agressions sexuelles sur trois mineures commis entre 2023 et 2024. L’affaire, instruite dans le Bas-Rhin, s’inscrit parmi les dossiers récents d’Agressions sexuelles Bas-Rhin examinés par les juridictions locales.
Les faits ont débuté alors que l’accusé travaillait comme auxiliaire de vie auprès d’un homme lourdement handicapé : il a agressé sexuellement la fille de dix ans de cette famille. Licencié après ces faits, il est allé vivre chez son père, où il a ensuite agressé sa nièce âgée de 14 ans. La troisième victime est la fille d’un ami qui l’avait hébergé et chez qui il a commis une nouvelle agression.
Au cours de l’enquête, des experts ont relevé sur son téléphone des éléments compromettants, montrant notamment une consommation de films à caractère pornographique et un fétichisme pour les couches pour bébé.
Une peine assortie de restrictions strictes
Lors de l’audience, l’homme a nié les faits, affirmant n’avoir jamais fait de mal aux jeunes filles. Le ministère public a décrit son profil comme celui d’un « prédateur opportuniste aux pulsions pédophiles », profitant de situations de proximité avec les victimes. Le parquet avait requis 20 mois de prison ferme ; les juges ont finalement prononcé une peine plus lourde au regard de la gravité particulière des faits.
Outre la peine d’emprisonnement — dont une partie pourra être aménagée — le condamné se voit interdire tout contact avec les victimes pendant trois ans et se voit également prohiber l’exercice de toute activité en lien avec des mineurs.