Quand le beurre de cacahuète se mêle à la querelle linguistique
Pour assurer une transition fluide depuis les débats culturels, voici un épisode qui mêle marketing et linguistique : Jif, marque emblématique de beurre de cacahuète, s’est associée à la grande base de GIF pour trancher (ou du moins relancer) la question de la prononciation. Cette initiative publicitaire a remis sur le devant de la scène un affrontement verbal désormais légendaire.

L’histoire regorge de rivalités marquantes, et la controverse autour de la prononciation du sigle GIF n’y échappe pas. On y retrouve :
- les partisans du « jiff » (soft g), qui s’appuient notamment sur la préférence déclarée du créateur du format ;
- les défenseurs du « giff » (hard g), qui invoquent la popularité et l’esthétique sonore de leur choix.
Dans le cadre de cette campagne, des pots en édition limitée ont été produits. Plutôt que l’étiquette classique « Jif: Creamy peanut butter », certains pots arboraient la mention « Gif: Animated looping images », accompagnée d’un badge indiquant soit « SOFT g », soit « HARD g » selon le visuel.
Cette opération illustre comment une marque peut s’immiscer dans un débat linguistique pour créer du buzz. Toutefois, la plupart des observateurs estiment que la façon dont la langue évolue dépasse largement l’influence d’une campagne publicitaire, même virale.

En pratique, l’action de Jif et de la base de GIF a surtout relancé les conversations autour de la prononciation GIF sans imposer de vérité universelle. Les préférences individuelles et les habitudes linguistiques continuent de primer sur les tentatives de standardisation par le branding.
Sur le plan commercial, ces pots en édition limitée ont rencontré un franc succès : la première fournée, mise en vente en ligne, s’est rapidement écoulée, et une seconde série de 500 unités a elle aussi trouvé preneur en quelques minutes.
