Sommaire
Fiche d’identité
- Les animatroniques de la pizzeria hantée reviennent à la charge dans la suite de « Five Nights at Freddy’s ».
- Cette nouvelle adaptation d’un jeu vidéo culte permet de retrouver les mêmes héros toujours confrontés aux monstres.
- Le film, à déguster jusqu’à la dernière image, laisse espérer un troisième opus.
Elle l’a fait ! Après un premier volet décevant et trop mollasson, Emma Tammi signe un film d’horreur digne du jeu qui l’a inspirée avec Five Nights at Freddy’s 2. La réalisatrice semble sortie de sa torpeur pour mettre le turbo et donner aux fans ce qu’ils désirent. Gageons que le succès du premier film au box-office américain, avec ses plus de 215 millions de dollars de recettes pour 20 millions d’investissement, n’est pas pour rien dans l’affaire.
On revient donc dans la pizzeria hantée où nous attendent toutes sortes de surprises : amusantes pour nous, terrifiantes pour les héros. L’ancien veilleur de nuit traumatisé, incarné par Josh Hutcherson (vu dans Hunger Games), tente de retrouver une vie normale avec sa jeune sœur (Piper Rubio) mais ce n’est pas gagné. Emma Tammi a puisé ses idées dans de nombreuses suites du jeu, un bonheur pour les fans tant les références sont nombreuses et parfois très pointues.
Le producteur Jason Blum, maître incontesté des productions horrifiques made in Hollywood, a permis à l’équipe de pousser l’univers visuel et narratif plus loin que dans le premier volet.
« FNAF » qu’est‑ce que c’est ?
Reprenons du début. Five Nights at Freddy’s, « FNAF » pour les fans, est une franchise de jeux vidéo indépendants créée par Scott Cawthon en 2014. Dans le concept originel, un veilleur de nuit doit survivre pendant cinq nuits d’affilée dans un local sinistre où des animatroniques viennent le pourrir la vie en essayant de le massacrer. Dans le premier jeu, il faut fermer des portes pour les retenir à l’extérieur tout en économisant l’électricité : panne = mort assurée.
Les différentes suites et spin-offs déclinent ce principe en toutes sortes de variations, parfois en permettant de sortir de la fameuse pizzeria, ce qui nourrit l’angoisse du joueur et inspire les équipes de production. Les ateliers Jim Henson, créateurs historiques du Muppet Show et de Dark Crystal, ont visiblement bénéficié d’un budget confortable pour ce numéro deux : en neuf ans, les animatroniques des jeux se sont développées sous plusieurs formes que ces magiciens ont pris un malin plaisir à recréer pour le grand écran.
On vient pour voir des monstres, et on en a — beaucoup, presque tout le temps. Avec nettement moins de « blabla » que dans le premier opus, qui se voulait explicatif, Emma Tammi plonge dans le « lore » cauchemardesque de FNAF avec son lot d’assassinats, de tueurs sadiques et de disparitions inquiétantes.
De la peur mais pas trop
Le film ménage le gore pur et reste fidèle en cela au jeu vidéo. Le public du film (et du jeu) est plutôt jeune, et il ne fallait pas risquer plus qu’une interdiction aux moins de 12 ans : Five Nights at Freddy’s 2 fait peur, mais pas trop. La violence est plus suggérée que montrée frontalement — on est loin du délire extrême d’un Saw ou d’un Terrifier.
Si vous avez envie de frissonner juste ce qu’il faut, Five Nights at Freddy’s 2 est conçu pour vous. On conseille de rester jusqu’à la toute fin du générique, qui réserve un dernier rebondissement. Après des doutes à la fin du premier volet, on est désormais impatients de découvrir ce que les créateurs réserveront pour la suite.
