Arthur Miller et Marilyn Monroe : Deux Références Théâtrales

par Olivier
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Arthur Miller et Marilyn Monroe : Deux Références Théâtrales
États-Unis

Les deux fois où Arthur Miller aurait évoqué Marilyn Monroe dans ses pièces

Le monde entier fut abasourdi lorsque Marilyn Monroe, l’actrice emblématique et symbole de beauté des années 1950, épousa Arthur Miller, un dramaturge aux lunettes, dix ans son aîné. Leur rencontre en 1951 coïncida avec la fin du mariage de Miller avec sa première femme, Mary Slattery, après onze années de vie commune. Leur liaison, qui débuta la même année, le poussa à quitter Slattery pour Monroe cinq ans plus tard, comme le souligne un article du Guardian. Ils se marièrent en 1956, peu après que Monroe eut 30 ans. Elle se convertit au judaïsme et adopta le rôle de la femme au foyer dévouée. Cependant, en 1960, leur union s’effritait et Monroe se tourna vers les drogues pour y faire face. Le couple divorça en 1961, après cinq ans de mariage, et Monroe décéda l’année suivante.

La mort de Monroe, d’abord traitée comme du sensationnalisme par la presse, fut par la suite source d’inspiration créative pour Miller. On ne sait pas s’il s’agissait d’une exploitation tragique ou d’un hommage respectueux à celle qu’il avait aimée. Quoi qu’il en soit, Miller aurait évoqué Monroe dans deux de ses pièces : Après la chute et Finishing the Picture.

Arthur Miller et Marilyn Monroe

En 1964, deux ans après la mort de Marilyn Monroe, la pièce Après la chute d’Arthur Miller était montée à New York, comme l’indique le New York Times. L’intrigue suit Quentin, un avocat interprété par Jason Robards, qui se remémore les femmes qu’il a aimées pour mieux réussir sa relation avec Holga, inspirée par Inge Morath, la vraie troisième épouse de Miller, selon Playbill. La deuxième épouse de Quentin, Maggie, est une opératrice de standard téléphonique, décrite par le New York Times comme « enfantine, dépourvue d’estime de soi et pathologiquement autodestructrice », et qui « finit par sombrer dans les médicaments et l’alcool ». Nombreux sont ceux à penser que Maggie est un reflet de Monroe, ce qui suscita la désapprobation de nombreux critiques lors de la première. Le romancier James Baldwin, par exemple, quitta la salle en raison de l’insensibilité de Miller.

La dernière pièce de Miller, Finishing the Picture, fut jouée quarante ans plus tard, en 2004. Selon Playbill, cette œuvre s’inspire de la production du film Misfits, réalisé en 1961, dont Miller avait écrit le scénario et qui mettait en vedette Monroe, ce qui avait contribué à la désintégration de leur mariage. Pendant le tournage, Monroe aurait lutté contre des problèmes de dépendance, ce qui transforma ce film en son dernier rôle au cinéma.

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