Un avant-goût d’été s’annonce en France avec un épisode de chaleur précoce prévu cette semaine. Selon Météo-France, les températures atteindront des niveaux habituellement observés à la fin mai ou au début juin, avec des maximales qui dépasseront fréquemment les 25 °C entre mardi et vendredi.
Les régions côtières de la Manche et de la Bretagne seront particulièrement impactées, connaissant un dépassement des températures normales pouvant atteindre 10 °C. Cette hausse progressive des températures s’explique principalement par la stabilité atmosphérique instaurée par un anticyclone, et non par un flux d’air chaud massif en provenance du sud.
Un renforcement thermique sur la moitié nord
Un anticyclone positionné sur l’Europe du Nord favorisera un net réchauffement sur la France durant ces prochains jours. Cette haute pression permettra à la masse d’air de se réchauffer progressivement, produisant des températures quasi estivales, surtout sur la moitié nord du pays.
Malgré ce contexte anticyclonique, quelques averses ou orages localisés ne sont pas à exclure, notamment dans l’est entre lundi et mercredi. Cette instabilité passagère pourrait être due à un léger air froid en altitude, mais elle ne freinera pas la progression des températures anormalement élevées pour la période.
Des épisodes de chaleur précoce de plus en plus récurrents
Si cet épisode est remarquable, il n’est pas exceptionnel. La France a déjà connu des vagues de chaleur précoces, comme en avril 2005 ou plus récemment en avril 2024. Par exemple, le 1er mai 2005, Paris avait enregistré près de 29 °C, tandis que dans le sud-ouest, certains secteurs avaient dépassé les 30 °C.
Ce nouvel épisode, avec des températures supérieures de 4 à 10 °C aux normales saisonnières sur plusieurs jours, illustre la fréquence croissante de ces phénomènes printaniers, susceptibles de se reproduire davantage dans les années à venir.
