Mardi, l’Agence régionale de santé (ARS) a confirmé un cas autochtone de chikungunya à Claix, dans l’Isère, au sein de l’agglomération grenobloise. Il s’agit du premier cas dans ce département concernant un patient qui n’a pas voyagé dans une zone infectée.
Pour prévenir une éventuelle épidémie, une opération de démoustication ciblant les gîtes larvaires et les moustiques adultes a été menée dans la nuit de mardi à mercredi dans le secteur concerné. L’ARS a précisé que le malade n’avait pas été en déplacement dans une région contaminée avant l’apparition des symptômes.
Symptômes et vigilance face au chikungunya
Le virus du chikungunya se transmet par la piqûre du moustique tigre infecté. Après un premier cas autochtone enregistré en région Auvergne-Rhône-Alpes le 24 juin à Montoison, dans la Drôme, le virus poursuit sa progression sur le territoire français.
L’ARS appelle la population à rester vigilante et à signaler immédiatement tout symptôme évocateur. Ceux-ci incluent une fièvre élevée (supérieure à 38,5 °C), des douleurs musculaires, des douleurs articulaires, des lombalgies, ainsi qu’une possible éruption cutanée.
En parallèle, les actions de démoustication se poursuivent pour réduire les risques de propagation du virus. Une enquête épidémiologique est en cours, menée conjointement par l’ARS et Santé publique France.
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