Vingt ans après la fin de Sex and the City, Cynthia Nixon exprime un regard critique sur cette série emblématique. L’actrice de 59 ans, toujours dans le rôle de Miranda Hobbes dans la suite And Just Like That…, estime que bien que 90 % du programme reste « plutôt formidable », « certaines choses ont vraiment mal vieilli ».
Elle confie à Grazia que « c’était toujours très difficile d’être dans une série dont le casting était si blanc. J’ai toujours détesté ça ». Lorsqu’elle évoquait ce problème, on lui répondait que cela reflétait le monde de Candace Bushnell, l’auteure des chroniques et du livre dont la série est adaptée, un univers « très blanc ». L’actrice, mariée à Christine Marinoni, déplore aussi « certains éléments sur les personnes trans et les gays qui sont un peu gênants à regarder aujourd’hui ».
Une série toujours révolutionnaire
Malgré ces critiques, Cynthia Nixon considère Sex and the City comme « révolutionnaire » et « féministe ». Elle souligne que le message principal était « inouï » : « Tu peux être une femme, avoir de nombreuses relations sexuelles avec différentes personnes, cela ne fait pas de toi une traînée et ne signifie pas que tu utilises le sexe pour obtenir quelque chose. Tu as des relations sexuelles parce que tu en as envie ! »
La franchise a repris vie grâce à And Just Like That…, dont la troisième saison vient de débuter sur HBO, prolongeant l’histoire des personnages dans un contexte contemporain.
