Festival de Cannes 2025 : Jodie Foster et Paul Mescal à l’honneur

par Olivier
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Festival de Cannes 2025 : Jodie Foster et Paul Mescal à l'honneur
France

L’événement à Cannes : la présence de Julian Assange

Invité inattendu du Festival de Cannes 2025, Julian Assange, âgé de 53 ans, accompagne la projection du documentaire The Six Billion Dollar Man, qui lui est consacré. Ce film retrace le parcours de cet activiste australien, dont le gouvernement américain avait demandé l’extradition depuis le Royaume-Uni. Après deux ans en liberté surveillée, cinq ans en prison puis sept ans cloîtré dans l’ambassade d’Équateur à Londres, Assange a finalement été libéré en juin 2024, après avoir plaidé coupable pour obtention et divulgation d’informations liées à la défense nationale.

Lors du festival, Julian Assange a choisi de ne pas prendre la parole publiquement. Son épouse, Stella Assange, a simplement indiqué : « Il parlera quand il se sentira prêt ».

Focus sur le film en compétition « The History of Sound »

En compétition pour la Palme d’or, The History of Sound est un film du réalisateur sud-africain Oliver Hermanus, âgé de 41 ans. L’histoire se déroule dans l’Amérique rurale du début de la Première Guerre mondiale et relate la relation amoureuse entre deux jeunes hommes.

Cette œuvre marque un changement de registre pour l’acteur irlandais Paul Mescal, 29 ans, précédemment vu dans Gladiator 2. Il partage l’affiche avec le Britannique Josh O’Connor, 35 ans, connu notamment pour son rôle du prince Charles dans la série The Crown et présent également dans un autre film en compétition, The Mastermind de Kelly Reichardt.

Sur le tapis rouge, Oliver Hermanus et Paul Mescal ont affiché une grande complicité lors de la montée des marches pour la présentation du film, regrettant cependant l’absence de Josh O’Connor.

Jodie Foster et le film français « Vie Privée »

Jodie Foster, présente à Cannes pour le film français Vie Privée de Rebecca Zlotowski, dont la projection se fait hors compétition, se démarque par son attachement à un cinéma d’auteur authentique. Partageant l’affiche avec Virginie Efira, Daniel Auteuil et Vincent Lacoste, l’actrice américaine, passionnée par la France, a choisi d’éviter les questions politiques qui ont dominé le festival, notamment suite au discours très engagé de Robert De Niro à l’ouverture.

À propos de De Niro, qu’elle connaît depuis ses débuts dans Taxi Driver, Jodie Foster déclare : « Tout le monde a le droit de faire ce qu’il veut, nous avons tous nos façons de gérer la tragédie dans laquelle on est maintenant. Lui, bon, c’est un type de New York ». Elle préfère ne pas s’exprimer sur les sujets politiques « dont (elle) n’est pas experte ».

« Je cherchais un vrai film français. Je ne voulais pas que ce soit une sorte de coproduction française et américaine, avec un gros budget, qui parle d’espions, avec de belles robes et tout… Ça ne m’intéresse pas ! Je voulais que ce soit un vrai film d’auteur, avec un vrai metteur en scène. »

Une indiscrétion : Romane Bohringer vend le « sépartement »

À l’occasion de la présentation de son film Dites-lui que je l’aime, Romane Bohringer a dévoilé avoir vendu un bien immobilier singulier appelé « sépartement ». Ce concept avait été popularisé grâce au succès du long métrage puis de la série L’Amour flou, qui relatait la séparation du couple formé par Bohringer et Philippe Rebbot, avec un logement aménagé pour faciliter la cohabitation familiale malgré la séparation.

Huit ans après, les deux ex-conjoints ont choisi de vendre ce « sépartement » et d’habiter chacun à leur tour dans leurs propres logements. Leurs enfants, âgés de 13 et 16 ans, peuvent désormais circuler librement entre les deux appartements.

Romane Bohringer a exprimé sa satisfaction face à cette expérience : « c’était des années absolument fabuleuses. Mes enfants ont grandi entre leur père et leur mère, tout était simple, tout était beau, tout était facile ».

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