La Haine de Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger Dévoilée

par Olivier
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La Haine de Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger Dévoilée
USA

Rivalité et rancœur à Hollywood

Arnold Schwarzenegger and Sylvester Stallone

Pour comprendre l’ampleur de l’animosité entre Sylvester Stallone et Arnold Schwarzenegger, il suffit de revenir à un épisode que Stallone lui-même qualifia, sans hésiter, de plus grand regret de sa carrière : Stop! Or My Mom Will Shoot (1992). Interrogé sur ce regret lors d’une interview, Stallone n’a eu qu’un mot pour le film — une erreur qu’il attribue à une mauvaise période personnelle (vidéo).

La comédie d’action, où un flic embarrassé par sa mère envahissante tente de concilier vie familiale et lutte contre le crime, fut largement mal reçue. Le critique Roger Ebert la qualifia notamment de film « si stupide, dépourvu de la moindre valeur salvatrice, qu’on reste interdit devant l’écran » (critique).

Ce qui ajoute une touche presque surréaliste à l’histoire, c’est que Schwarzenegger a avoué avoir délibérément joué un rôle dans la carrière ratée de Stallone en ce qui concerne ce film. Sur le plateau d’une émission, Arnold a expliqué qu’il avait lu le scénario et l’avait trouvé mauvais ; pour cette raison, il a feint vouloir décrocher le rôle afin de pousser Stallone à s’entêter et à s’auto-saboter (déclarations).

  • La haine entre les deux hommes ne date pas de ce canular : Stallone évoqua un ressentiment « violent » datant des années 1970 (récit).
  • Selon des récits contemporains, tout commença aux Golden Globes de 1977 : Stallone, auréolé du succès de Rocky, se serait présenté à Schwarzenegger, alors jeune espoir, qui aurait riposté par un excès d’ego.
  • Furieux par les provocations, Stallone lança une corbeille de fleurs sur Schwarzenegger — acte qui symbolise le début d’une rivalité publique, avant qu’ils ne finissent par rapprocher leurs destins et devenir amis et confrères à l’écran (récit détaillé).

Ces épisodes illustrent comment concurrence, orgueil et coups de théâtre privés peuvent alimenter des inimitiés historiques entre icônes du cinéma. Plus tard, Stallone lui-même résuma le revirement en expliquant qu’ils avaient fini par comprendre qu’ils étaient « la même personne » — une manière de reconnaître leurs trajectoires parallèles et leur complicité retrouvée (interview).

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