La mère de P. Diddy conteste Netflix pour des récits mensongers

par Olivier
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La mère de P. Diddy conteste Netflix pour des récits mensongers
États-Unis
Portrait de Janice Combs

Avec Sean Combs : l’heure des comptes, 50 Cent rhabille P. Diddy pour l’hiver. Le Sean Combs Netflix documentaire, récemment mis en ligne sur Netflix, trace le portrait supposé d’un homme dont la célébrité aurait entraîné des dérives, tant dans ses choix professionnels que dans ses relations personnelles.

La série en quatre épisodes donne notamment la parole à Kirk Burrows, qui affirme avoir grandi avec l’artiste et le tient responsable de l’avoir dépossédé de ses parts de Bad Boys Records, label qu’il présente comme cofondé par Burrows. Sans surprise, le rappeur a vivement rejeté l’image de « gangster en carton » que dessine la série, et l’a fait savoir depuis sa cellule, où il purge une peine de cinquante mois de prison pour transport en vue de prostitution.

Mais sa mère, omniprésente dans la vie de l’artiste, est aussi sortie du silence pour fustiger le programme. Kirk Burrows laisse entendre que le rappeur aurait porté des coups à sa propre mère, qu’il décrit comme très dure durant son enfance. « J’écris cette déclaration pour corriger certains des mensonges présentés dans le documentaire Netflix, Sean Combs : l’heure des comptes, sorti le 2 décembre 2025 », a déclaré Janice Combs, 85 ans, à Deadline. « Ces inexactitudes concernant l’éducation et la vie familiale de mon fils Sean sont intentionnelles afin de tromper les téléspectateurs et de nuire davantage à notre réputation. »

L’appel du buzz

Selon elle, la plateforme a cherché à faire le buzz « avec des propos obscènes ». « Dans le documentaire, je suis dépeinte comme une mère abusive. Cela est faux. Comme je l’ai déjà dit, j’étais une mère célibataire qui élevait son fils seule. J’avais trois, voire quatre emplois afin d’offrir à mon enfant une éducation confortable et de qualité. J’ai élevé Sean avec amour et en travaillant dur, sans jamais le maltraiter », a-t-elle martelé dans sa lettre.

« Les allégations de M. Kirk Burrows selon lesquelles mon fils m’aurait giflée alors que nous discutions après les événements tragiques du City College le 28 décembre 1991 sont inexactes et manifestement fausses », a-t-elle ajouté, en référence à une manifestation organisée par son fils qui, en raison d’un afflux de foule mal anticipé, a causé la mort de neuf personnes. « Ce fut une journée très triste pour nous tous. Le fait qu’il utilise cette tragédie et intègre de faux récits pour poursuivre sa tentative, déjà échouée et toujours en cours, d’obtenir ce qui ne lui a jamais appartenu, Bad Boy Records, est inacceptable, scandaleux et plus qu’offensant. »

Selon Janice Combs, son fils se retrouve pris dans un tir croisé entre les accusations de Kirk Burrows et la rivalité de longue date avec 50 Cent. « Je demande que ces déformations, mensonges et déclarations trompeuses soient publiquement retirés », a exigé Janice Combs.

Face aux accusations de P. Diddy, qui affirme avoir été piégé, Netflix a rappelé que « Curtis Jackson (50 Cent) est producteur exécutif, mais n’a aucun contrôle créatif. Personne n’a été payé pour participer ».

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