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Vers la fin de sa carrière et après avoir été confronté à de multiples accusations liées à des infractions sur mineurs, Michael Jackson forma une famille. Avec son ancienne épouse Debbie Rowe, il eut deux enfants, puis un troisième grâce à une mère porteuse dont l’identité resta inconnue. Malgré une rivalité entre Jackson et le musicien Prince, roi de la pop baptisa ses deux fils du même prénom princier. Son aîné, Prince Michael Jackson, est souvent appelé Michael Jackson Jr., tandis que son benjamin, né en février 2002, reçut le nom de Prince Michael Jackson II, surnommé par la suite Bigi Jackson.
Bigi Jackson, héritier des biens de Michael Jackson décédé en 2009, reste largement reconnu sous le surnom de Blanket. Avant et après la disparition de son célèbre père, le plus jeune de la fratrie Jackson connaît une existence marquée par le drame et les tensions récurrentes.
Un bébé suspendu au balcon

En novembre 2002, le public avait une connaissance vague du troisième enfant de Michael Jackson, dont on savait seulement qu’il était né au début de l’année et portait le même prénom princier que son frère aîné. À seulement neuf mois, cet enfant fut au cœur d’un événement ayant suscité une importante polémique, considéré comme une mise en danger d’enfant. Devant environ 200 fans rassemblés sous la chambre d’hôtel à Berlin, Michael Jackson tint son bébé par-dessus la rambarde d’un balcon situé au quatrième étage, partiellement caché sous des serviettes.
Face à l’indignation mondiale qui s’en suivit, le chanteur présenta publiquement ses excuses : « J’étais emporté par l’excitation du moment », déclara-t-il. « Je n’aurais jamais mis intentionnellement en danger la vie de mes enfants. »
Le décès traumatisant de son père

En juin 2024, Michael Jackson résidait dans un manoir à Bel Air, Californie, où il répétait pour une série de concerts à Londres. Après une journée entière de répétition, il demanda à son médecin privé, le Dr Conrad Murray, de lui administrer des médicaments pour dormir. Plusieurs doses d’anti-anxiolytiques et de sédatifs restèrent inefficaces, poussant Murray à céder aux demandes répétées de Jackson pour une infusion de propofol, un anesthésiant puissant normalement réservé aux interventions chirurgicales.
Le 25 janvier vers 10h30, Jackson sombra dans le sommeil grâce à ce traitement par intraveineuse. Quelques instants plus tard, Murray constata que le chanteur avait cessé de respirer. Malgré la réanimation par massages cardiaques et l’intervention des secours, Michael Jackson fut déclaré mort à 14h30 au Centre Médical UCLA. Agé de 50 ans, il laissait derrière lui ses enfants âgés de 12, 11 et 7 ans. En 2011, le Dr Murray fut reconnu coupable d’homicide involontaire et condamné à quatre ans de prison pour sa responsabilité dans ce décès.
Pour toute personne confrontée à des problèmes de dépendance, une aide est disponible. Consultez le site de la Substance Abuse and Mental Health Services Administration ou contactez la ligne nationale d’assistance au 1-800-662-HELP (4357).
Un procès pour mort injustifiée

Un an et demi après le décès de Michael Jackson, sa famille engagea un procès pour mort injustifiée, initié par sa mère Katherine Jackson au nom des enfants mineurs du chanteur, dont Bigi Jackson, alors âgé de huit ans. La plainte visait AEG Live, producteur des concerts à venir, accusé d’avoir engagé un médecin ayant agi de manière criminellement négligente.
Selon le procès, AEG Live avait des obligations légales de garantir la sécurité de Michael Jackson mais avait mis ses intérêts financiers avant la santé de l’artiste. La famille demanda 1,5 milliard de dollars en compensation, estimant les revenus perdus du chanteur. Malgré un long procès de 21 semaines, la famille perdit l’affaire.
Un conflit judiciaire avec sa grand-mère

Katherine Jackson assura la garde de Bigi peu après le décès de Michael jusqu’en 2017, date à laquelle la tutelle fut confiée à l’oncle T.J. Jackson. Sept ans plus tard, devenu majeur et responsable de ses affaires, Bigi Jackson poursuivit en justice sa grand-mère, l’accusant d’avoir utilisé à tort des fonds qui auraient dû lui revenir pour financer des démarches juridiques qu’il ne souhaitait pas engager.
Les exécuteurs testamentaires de Michael Jackson négocièrent avec Sony Music une vente partielle du catalogue pour 600 millions de dollars, opération contestée par Katherine Jackson. Celle-ci tenta alors d’accéder aux ressources de la succession, dont Bigi est l’un des principaux bénéficiaires, contraignant le jeune homme à recourir à la justice pour protéger ses intérêts financiers.
Un changement de nom imposé

Jusqu’à ses 13 ans, Bigi Jackson était plus largement connu sous le surnom de Blanket. Ce diminutif, popularisé dès sa naissance, venait de la volonté de Michael Jackson de préserver l’anonymat de son fils en le couvrant de couvertures. Son nom officiel reste Prince Michael Jackson II, pour le distinguer de son frère aîné.
Bigi fut cependant la cible de moqueries à l’école, ses camarades jaloux de ses origines le raillant notamment à cause de ce surnom. Un proche de la famille révéla que l’adolescent détestait ce petit nom qu’il considérait comme stupide et en imputait la responsabilité à son père. Dès son entrée à The Buckley School à Los Angeles en 2014, il choisit de se faire appeler Bigi, un prénom qu’il a adopté depuis.
