La téléréalité a souvent révélé des personnalités que l’on adore ou que l’on déteste, mêlant des traits de caractère très variés. C’est particulièrement vrai dans le cas de Daniel Silva, star de la dixième saison d’Ink Master. Cet artiste tatoueur s’est retrouvé au cœur d’une polémique après un accident tragique survenu au printemps dernier, impliquant la mort de son ami.
Sylva et Corey La Barrie, une star de YouTube, fêtaient le 25e anniversaire de ce dernier à Los Angeles en mai dernier lorsque Silva a perdu le contrôle d’une McLaren et a provoqué un crash fatal. La Barrie est décédé des suites de ses blessures, tandis que Silva est sorti indemne, mais a tenté de quitter la scène de l’accident, selon les rapports. Ce choc a soulevé de nombreuses interrogations sur son comportement après le drame.
La cause de l’accident a été attribuée à une perte de contrôle liée à une vitesse excessive.
Après l’accident, Daniel Silva a été arrêté par la police, soupçonné de meurtre au volant. En juillet 2020, il a plaidé « non contest » à une accusation d’homicide involontaire par véhicule. Le mois suivant, il a été condamné à 364 jours de prison, cinq ans de probation, 250 heures de travail d’intérêt général, ainsi qu’à une peine de prison de quatre ans avec sursis. Il a toutefois été relâché en octobre.
Depuis, Silva est resté discret, jusqu’à ce qu’il rompe le silence récemment. Le mois dernier, il a abordé publiquement la perte de son ami et la douleur qu’il a causée, via une vidéo sur YouTube diffusée par TMZ. Cette déclaration a suscité des réactions mitigées. Dans sa vidéo intitulée « I Love You Corey », il a d’ailleurs désactivé les commentaires ainsi que les boutons « j’aime » et « je n’aime pas ». Il y évoque aussi la famille de La Barrie et une lettre qu’elle a envoyée au juge pour atténuer sa peine.
Cependant, TMZ rapporte également que Silva a nié toute responsabilité dans une plainte pour décès injustifié déposée par les parents de La Barrie. Il a précisé que cette réponse avait été élaborée par son assurance et qu’il n’avait pas eu l’opportunité de l’examiner avant son dépôt.