Les épisodes de dessins animés les plus controversés jamais diffusés à la TV

par Zoé
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Les épisodes de dessins animés les plus controversés jamais diffusés à la TV
France, USA, Japon, Australie

Baxter Stockman en décomposition

Autrefois considérée comme une simple distraction pour les enfants, l’animation a considérablement évolué depuis l’époque des dessins animés du samedi matin, aujourd’hui quasiment disparus. Bien sûr, les séries animées destinées aux plus jeunes ont toujours été et resteront un pilier de la culture populaire. Cependant, depuis des décennies, les dessins animés pour adultes — de Les Pierrafeu à Les Simpson en passant par South Park — occupent une place singulière, souvent en exploitant les aspects fantastiques du medium pour aborder des situations réelles de façon originale.

Parfois, certaines séries animées peinent à définir clairement leur public cible. Cette confusion se reflète chez les spectateurs eux-mêmes, à l’image des fans adultes inconditionnels de dessins animés tels que My Little Pony : L’Amitié, c’est magique, ou encore des débats passionnés autour de la légitimité pour des enfants de regarder des programmes typiquement destinés à un public mature comme South Park et Family Guy. D’une manière générale, ces séries partagent une caractéristique intéressante : elles génèrent régulièrement des épisodes qui provoquent des controverses majeures, certains critiques, fans ou groupes d’intérêts spéciaux jugeant ces moments télévisés choquants ou inappropriés, peu importe le public visé.

South Park, épisode « 201 »

Kyle faisant un discours dans South Park avec un personnage censuré par une barre noire

Diffusée en 1997, la série « South Park » ne suscitait guère d’attentes en termes de longévité ; pourtant, en 2021, les créateurs Trey Parker et Matt Stone ont signé un accord garantissant la poursuite des aventures de Stan, Kyle, Cartman et Kenny sur petit écran jusqu’en 2027 au minimum. Malgré son usage extrême de la vulgarité, de la provocation et même de la violence graphique, il est surprenant que peu d’épisodes aient été véritablement interdits. Toutefois, l’épisode « 201 » de la saison 14 détient la particularité d’avoir été diffusé une seule fois aux États-Unis.

La controverse ne résidait pas dans des propos grossiers ou un contenu obscène, mais dans la représentation visuelle du prophète de l’islam, Mahomet, ce qui est considéré par certains fidèles comme un acte blasphématoire. Suite à des menaces de violence proférées par un groupe islamiste fondamentaliste, cet épisode, ainsi que son prédécesseur « 200 », ont été censurés et retirés de la plateforme de streaming officielle de la série.

Fait notable, un épisode antérieur de la cinquième saison, « Super Best Friends », incluant une représentation similaire, avait été diffusé sans provoquer une telle polémique. En revanche, face à l’ampleur de la controverse liée à « 201 », cet épisode a également été supprimé des services de streaming. À ce jour, aucun de ces épisodes n’est accessible sur la plateforme de diffusion habituelle de la série, révélant ainsi la complexité des débats autour de la liberté d’expression et de la sensibilité religieuse dans le domaine des dessins animés controversés.

Bandit jouant à Dad Baby dans un extrait d'épisode

La co-production australienne-britannique Bluey a su conquérir une immense popularité grâce à sa qualité exceptionnelle ; ce dessin animé pour enfants se distingue non seulement par son approche ludique de la découverte de l’enfance, mais aussi par sa capacité à offrir aux parents des leçons précieuses sur l’art d’être un bon parent. Imaginé comme une série familiale chaleureuse et bienveillante, il est surprenant qu’un épisode ait pu provoquer autant de remous, notamment aux États-Unis, sur la plateforme Disney+ où il est diffusé.

L’épisode intitulé « Dad Baby » pousse la notion d’apprentissage parental à un niveau comique voire décalé. Dans ce chapitre, Bandit, le père des sœurs Bingo et Bluey, retrouve un ancien porte-bébé. En l’essayant, Bluey décide de lancer un jeu qui donne son nom à l’épisode : Bingo se glisse dans le porte-bébé tandis que Bandit joue le rôle de la mère enceinte, se plaignant de manière burlesque des difficultés de la grossesse. La scène culmine avec l’installation d’une « piscine d’accouchement » (une petite piscine pour enfants dans le jardin), où Bandit « donne naissance » à Bingo sous une mise en scène volontairement exagérée et pleine d’humour.

Conformément à l’esprit doux et convivial de la série, cet épisode met en lumière avec tendresse les situations inconfortables liées à la parentalité. Toutefois, dans une interview accordée à The Hollywood Reporter, Joe Brumm, le créateur de Bluey, n’a pas caché son étonnement face à la controverse américaine : il a admis sans surprise que cet épisode avait suscité des réticences et qu’il ne serait pas diffusé aux États-Unis. Conscient des limites imposées par certaines censures, Brumm précise pourtant qu’il préfère garder son intégrité artistique, même quand cela conduit à voir certains épisodes comme « Dad Baby » interdits. « Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas le montrer que je vais renoncer à cet épisode, je l’adore », a-t-il confié.

Family Guy, « Life of Brian »

La famille Griffin autour d'une table d'opération chez le vétérinaire

Depuis la fin des années 1990, la série animée Family Guy de Seth McFarlane repousse sans cesse les limites du bon goût, rivalisant notamment avec South Park, dont les créateurs ont pourtant toujours affiché une aversion pour Family Guy. Plusieurs épisodes ont été pointés du doigt par les censeurs, mais un seul a suscité une vague de réactions violentes de la part des fans : l’épisode « Life of Brian » de la saison 12.

Dans cet épisode, Brian, le chien sarcastique et amateur de boissons alcoolisées, est renversé par une voiture et meurt, un événement traité avec un sérieux inhabituel pour la série. Les téléspectateurs, sous le choc et attendant un retour en arrière, ont été déconcertés lorsque l’épisode s’est terminé avec l’arrivée d’un nouveau chien nommé Vinny, qui s’est même retrouvé dans le générique de l’épisode suivant, remplaçant Brian.

La colère des fans s’est rapidement traduite par une pétition en ligne réclamant le retour de Brian, une réaction que les créateurs n’avaient pas anticipée. En effet, dans l’épisode suivant, Stewie utilise sa machine à voyager dans le temps pour empêcher la mort de Brian, mettant fin à la brève ère de Vinny, conforme au plan initial des scénaristes.

Face à cette forte réaction, Seth McFarlane a confié au Hollywood Reporter : « Nous avons tous été très surpris – dans le bon sens – que les gens tiennent encore autant à ce personnage pour devenir aussi furieux… cette colère n’était pas quelque chose que nous avions prévu ». Cet épisode reste emblématique des risques pris par Family Guy dans ses choix narratifs et son audace à confronter ses spectateurs.

Ren portant le casque heureux dansant avec Stimpy

Sans doute l’une des séries les plus déconcertantes jamais destinées à un jeune public, The Ren & Stimpy Show, diffusée pendant cinq saisons à partir de 1991, semblait parfois conçue pour éprouver la résistance psychologique des spectateurs. Le fait qu’elle ait été diffusée sur Nickelodeon demeure stupéfiant. Lors de sa première saison, composée de six épisodes, le chihuahua irritable Ren Hoek et le chat déjanté Stimpson J. Cat affrontent une série de situations effrayantes, dégoûtantes et souvent inappropriées pour les enfants.

Même si le segment « Space Madness » de l’épisode 3 est fréquemment cité comme l’un des plus troublants jamais diffusés sur une chaîne jeunesse, ce serait minimiser la portée du dernier segment de la saison intitulé, de manière innocente, « Stimpy’s Invention ».

Cette invention est un casque conçu pour forcer le constamment grincheux Ren à être joyeux, ce qui provoque chez lui un stress psychique intense. Ce stress culmine lorsque Stimpy lance sa chanson préférée, « Happy Happy Joy Joy », un air entraînant aux paroles étrangement dérangeantes. Au fur et à mesure que la chanson continue, Ren, arborant un sourire hystérique, parvient à détruire le casque – toujours sur sa tête – à l’aide d’un marteau pour finalement se libérer de son emprise. S’ensuit alors une violente scène où il étrangle son ami.

Ce segment représente non seulement l’un des moments les plus sombres jamais vus sur Nickelodeon, mais aussi l’une des histoires les plus tordues jamais diffusées à la télévision américaine. Il reste difficilement concevable que quiconque ait pu juger ce contenu approprié pour un jeune public.

Pokémon, « Dennō Senshi Porygon »

Pikachu lors d'un combat dans un épisode de Pokémon Indigo League

En 1997, Pokémon était encore une propriété toute jeune : la série animée en était à sa première saison et n’était diffusée qu’au Japon. Dans l’épisode intitulé « Dennō Senshi Porygon » (« Guerrier Électronique Porygon »), le jeune dresseur Ash Ketchum et ses compagnons sont propulsés dans le cyberespace pour contrer un Porygon rebelle, un Pokémon digital qui perturbe le système de transfert des Poké Balls.

Lors d’un affrontement contre la Team Rocket, une organisation criminelle, des missiles virtuels sont lancés, provoquant plusieurs explosions numériques. Cette séquence est marquée par un effet de stroboscope rouge et bleu, à un rythme très rapide, illustrant ces explosions.

À l’époque, les impacts des lumières stroboscopiques sur certaines personnes étaient peu compris. Plus de quatre millions d’enfants regardaient cet épisode quand il provoqua une réaction en chaîne : plusieurs centaines d’enfants furent hospitalisés d’urgence, victimes de crises d’épilepsie. En conséquence, l’épisode fut immédiatement retiré de l’antenne pendant plusieurs mois, sans jamais être rediffusé. Devenu un véritable mythe, il est resté gravé dans les mémoires sous le nom de « choc Pokémon ».

Cet incident bouleversa les normes de production d’animation au Japon. Il imposa notamment des recommandations strictes, comme la diffusion quasi systématique d’un message invitant les spectateurs à regarder les dessins animés dans une pièce bien éclairée, à une distance suffisante de l’écran de télévision, dans un souci de prévention.

Le pied de Broadway à côté d'un pistolet fumant posé au sol

Diffusée à la même époque que la sombre série « Batman : The Animated Series », la production Disney pour ABC, « Gargoyles », s’est démarquée par son audace à aborder des thèmes complexes, parfois délicats pour un public adolescent. La série met en scène un groupe de gargouilles de pierre qui prennent vie la nuit pour protéger les habitants de New York. Elle s’illustre par la présence de méchants aux motivations ambiguës et n’hésite pas à traiter des problématiques sociales telles que le racisme et la violence urbaine.

L’épisode « Deadly Force » de la première saison pousse cette exploration à un extrême poignant : Broadway, l’une des gargouilles, joue avec l’arme chargée de son amie Elisa, policière, et la blesse presque mortellement par accident. Ce récit marquant aborde la violence armée avec une intensité rarement vue dans des dessins animés destinés à un jeune public.

La version originale, diffusée une seule fois, montrait d’ailleurs Elisa allongée dans une mare de sang, une image choquante qui a conduit les animateurs à opérer rapidement un montage pour retirer cette scène. La version censurée a été rediffusée sur des chaînes câblées telles que Disney XD. Plus étonnant encore, une troisième version, désormais disponible sur la plateforme Disney+ depuis mi-2025, réintroduit brièvement l’image originale du sang ainsi qu’un plan inédit où Broadway apparaît les mains couvertes de sang, un ajout qui n’était pas présent dans la version originale non censurée.

Chicken argue avec Cow pendant que le Red Guy offre des cigarettes et un briquet

La série animée Cow and Chicken, diffusée sur Cartoon Network de 1997 à 1999 avec seulement deux saisons, a laissé une empreinte mémorable grâce à son style surréaliste et son humour souvent grossier, sarcastique et parfois suggestif. Les deux personnages principaux, une vache et un poulet qui seraient frères et sœurs biologiques, vivent des aventures absurdes où ils sont fréquemment confrontés au « Red Guy », un antagoniste évoquant vaguement une figure satanique. Cette référence n’est suggérée que de manière implicite, sauf dans le tout premier épisode de la série.

L’épisode intitulé « No Smoking » se concentre sur Chicken qui exaspère sa sœur bovine en fumant constamment des cigarettes, une idée déjà audacieuse pour un dessin animé destiné à un jeune public à la fin des années 1990. Puis intervient le Red Guy, qui tente de séduire Chicken en lui promettant un paquet de cigarettes supplémentaire et l’attire jusqu’aux entrailles de l’Enfer. Cow doit alors trouver le courage de venir à son secours. Sans surprise, à la suite de cette diffusion, l’épisode a été rapidement interdit par Cartoon Network, pour toutes les raisons évidentes liées à son contenu controversé.

The Fairly Oddparents, « It’s a Wishful Life »

Timmy regardant par la fenêtre pendant que ses parents se détendent dans leur manoir

Timmy, le jeune héros de la série animée à succès The Fairly Oddparents, n’a jamais vraiment eu la vie facile. Entre des parents négligents, une baby-sitter sadique nommée Vicky, un brute à l’école appelé Francis, et un professeur instable, Mr. Crocker, on peut dire que Timmy avait plus que besoin de ses marraines fées. Pourtant, ses protecteurs, Cosmo un peu naïf et Wanda souvent dépassée, ne font pas toujours le meilleur travail, exauçant des vœux qui compliquent souvent davantage son existence.

L’épisode marquant de la saison 5, intitulé « It’s a Wishful Life », s’inspire clairement du classique cinématographique It’s a Wonderful Life. Dans ce film, le protagoniste découvre à quel point la vie des autres serait désastreuse s’il n’était jamais né. Ici, Timmy fait le vœu inverse, celui de n’avoir jamais existé, et découvre avec surprise que, sans lui, la vie de son entourage est bien meilleure : ses parents sont riches, Mr. Crocker est devenu un professeur respecté à Harvard, et bien d’autres choses positives.

Ce message, qui inverse la morale attendue, a profondément déplu aux fans. L’épisode reste à ce jour une source vive de controverses en ligne, suscitant haine et critiques virulentes. Il fait l’objet de nombreuses vidéos YouTube aux titres accusateurs tels que « L’épisode de The Fairly OddParents pour lequel Butch Hartman s’est excusé » ou encore « L’épisode qui a ruiné la série », reflétant l’ampleur du débat suscité.

Peppa Pig jouant avec une araignée souriante

Il est difficile d’imaginer qu’un épisode de la série douce et innocente pour tout-petits Peppa Pig ait jamais été retiré des écrans. Pourtant, cela s’est produit avec l’épisode intitulé « Mister Skinnylegs ». Dans cet épisode, le père de Peppa la rassure lorsqu’elle découvre une araignée dans sa chambre. Il lui explique que les araignées sont très petites, amicales et qu’elles ne peuvent pas lui faire de mal.

Ce conseil semble raisonnable au Royaume-Uni, pays d’origine de la série, mais la popularité de Peppa Pig s’étend aussi à l’Australie, où de nombreuses espèces animales, et notamment plusieurs arachnides, sont potentiellement dangereuses, voire mortelles.

Face aux inquiétudes des parents australiens, la chaîne publique ABC a rapidement décidé de retirer l’épisode. Pourtant, lorsqu’il a été rediffusé sur Nick Jr., il a de nouveau suscité des plaintes. Le diffuseur a défendu la diffusion, arguant que l’araignée présentée était irréaliste et que le programme mettait en scène un cochon anthropomorphe parlant. Cependant, sous la pression médiatique, la chaîne a finalement consenti à retirer l’épisode, tout en minimisant son impact.

Spongebob Squarepants, « Mid-Life Crustacean »

Mr. Krabs souriant tenant une paire de culottes

La célèbre série animée Spongebob Squarepants s’est toujours caractérisée par un humour un peu décalé. Toutefois, un seul épisode a été retiré de la diffusion, et c’est dans la saison 3, avec l’épisode intitulé « Mid-Life Crustacean », que cela s’est produit. Ici, le patron de Bob l’éponge, Monsieur Krabs, se sent déprimé face au poids des années. Pour lui redonner le moral, Bob et son fidèle ami Patrick décident de l’embarquer dans une activité supposée rajeunir : un « raid de culottes ».

Cette expression désigne exactement ce que l’on imagine : entrer par effraction dans une maison de femmes pour y dérober des sous-vêtements. Un sujet pour le moins inapproprié pour un dessin animé destiné aux enfants, ce qui explique toute la controverse. Pour aggraver la situation, l’« attaque » cible la maison de la propre mère âgée de Monsieur Krabs, qui réagit en punissant son fils adulte. Cette sanction le fait finalement se sentir comme un enfant à nouveau.

Étonnamment, bien que cet épisode ait été diffusé pour la première fois en 2003, il n’a pas été retiré de la programmation avant 2018. Pendant quinze ans, de nombreux parents se sont donc retrouvés embarrassés, cherchant à éviter d’expliquer à leurs enfants ce que signifiait exactement un « raid de culottes ».

Teenage Mutant Ninja Turtles, « Insane in the Membrane »

Baxter Stockman menaçant April O'Neil dans son corps cloné

À l’origine, les « Teenage Mutant Ninja Turtles » n’étaient pas du tout ce dessin animé léger et enfantin que nous connaissons aujourd’hui. La série a débuté comme une bande dessinée underground en noir et blanc, sombre et violente, fortement influencée par le style brutal de Frank Miller dans son travail sur « Daredevil » chez Marvel, un personnage qui a même joué un rôle dans la création énigmatique des Tortues.

Face à la montée en popularité de ces comics, les créateurs Kevin Eastman et Peter Laird ont rapidement orienté la franchise vers un public enfantin, donnant naissance à la version plus légère et humoristique, célèbre pour son « Cowabunga, Dude ». Cette transformation, motivée par des raisons commerciales, a effacé toute la noirceur initiale, jusqu’à l’année 2006, lorsque la série animée produite par 4Kids a étonnamment introduit une dimension de body horror chez un public préadolescent.

L’épisode « Insane in the Membrane » met en scène le scientifique Baxter Stockman, réduit à un cerveau dans un bocal sous le contrôle du méchant Shredder. Désespéré, Stockman réinsère sa conscience dans un clone, mais ce dernier, instable, se désintègre peu à peu. Cette décomposition donne lieu à des images particulièrement dérangeantes et grotesques, probablement les plus marquantes jamais diffusées dans le bloc de programmation 4Kids, du moins au Royaume-Uni.

Face à la réaction horrifiée, les dirigeants de Fox ont décidé de retirer l’épisode de la diffusion aux États-Unis, où il est resté inédit jusqu’à ce que la série soit reprise par Nicktoons en 2015. Cette controverse illustre parfaitement la difficulté à faire coexister contenu audacieux et attentes du public dans l’univers très encadré des dessins animés pour enfants.

Batman tenant une lampe torche avec un regard horrifié

Diffusée sur quatre saisons entre 1992 et 1995, Batman: The Animated Series est souvent considérée par les fans comme la représentation définitive de l’homme chauve-souris et de son univers à l’écran. Cette série se distingue par son atmosphère sombre et parfois dérangeante. Bien qu’aucun de ses épisodes n’ait été censuré par Fox Kids, un d’entre eux aurait certainement mérité de l’être : « House & Garden ».

Dans cet épisode, Poison Ivy tente de mener une vie normale, mariée à un professeur et assumant le rôle de mère auprès de ses fils, nés d’un précédent mariage. Mais ce calme apparent cache une réalité bien plus inquiétante : le mari semble être un participant involontaire de cette union, tandis que les enfants ne sont en réalité que des plantes vivantes, génétiquement modifiées avec son ADN.

La scène la plus troublante survient lorsque de nouvelles créatures, des petits êtres rampants, éclorent à partir de larges gousses végétales, appelant leur « maman ». Ce spectacle, à la fois dérangeant et morbide, impressionne vivement Batman lui-même, tout comme le spectateur, embarquant l’épisode dans une ambiance digne d’un film d’horreur à la David Cronenberg.

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