Sommaire
Après un été en demi-teinte, la rentrée dans les salles de cinéma propose une programmation variée pour tous les goûts. Dès cette semaine, plusieurs sorties attirent l’attention, des adaptations surprenantes aux drames intenses. Voici huit films à ne pas manquer.
« Sirāt » : un choc tellurique
On peut affirmer que Sirāt d’Oliver Laxe figure parmi les films majeurs de 2025. Ce cauchemar cinématographique, centré sur un père interprété par Sergi López, offre une expérience d’une intensité rare cette année. Il faut impérativement voir ce lauréat du prix du Jury à Cannes sur grand écran pour profiter pleinement d’une bande-son techno et d’images stupéfiantes du désert marocain. (Sortie le 10 septembre)
« Connemara » : une histoire d’amour déchirante
Mélanie Thierry et Bastien Bouillon forment le couple central de Connemara d’Alex Lutz. Adaptation d’un best-seller de Nicolas Mathieu, le film explore comment des différences sociales inconciliables peuvent torpiller une belle histoire d’amour. Tourné dans les Vosges, ce long métrage laisse une empreinte mélancolique durable. (Sortie le 10 septembre)
« Downton Abbey : Le grand final » : un bonbon très anglais
Ce troisième opus conclut joliment les aventures des résidents, nobles ou non, de Downton Abbey. Le réalisateur Richard Curtis et le scénariste Julian Fellowes ferment la porte sur cet univers résolument british au début des années 1930. L’humour anglais et le dépaysement total apportent un plaisir de cinéma, malgré la tristesse de dire adieu à des personnages attachants. (Sortie le 10 septembre)
« Conjuring : L’heure du jugement » : toujours démoniaque
Le couple d’enquêteurs paranormaux, incarné par Vera Farmiga et Patrick Wilson, continue d’affronter des forces malveillantes. Le film de Michael Chaves les confronte à de nouveaux phénomènes conçus pour un public en quête de sensations fortes. Les Warren sauront-ils échapper à une entité aussi puissante qu’obstinée ? (Sortie le 10 septembre)
« L’intérêt d’Adam » : un dilemme moral
Dans le nouveau film de Laura Wandel, l’infirmière dévouée et la jeune mère dépassée sont au cœur d’un cas de conscience déchirant. Doit-on laisser un enfant à sa maman qui peine à en prendre soin ou le retirer, alors que l’enfant l’aime ? Léa Drucker et Anamaria Vartolomei offrent des interprétations sensibles et puissantes. (Sortie le 17 septembre)
« Les Tourmentés » : chasse à l’homme pour Ramzy
Lucas Belvaux adapte son roman Les Tourmentés avec une distribution de choix. Lin Dan Pham incarne une riche chasseuse à la recherche d’un gibier singulier, tandis que Ramzy Bedia et Niels Schneider se livrent à un jeu du chat et de la souris. Le film, riche en surprises et en émotions, bénéficie aussi de la présence lumineuse de Déborah François. (Sortie le 17 septembre)
« Muganga : celui qui soigne » : le portrait d’un homme remarquable
La fiction de Marie-Hélène Roux a valu à Isaach de Bankole un prix d’interprétation au récent festival d’Angoulême. Muganga, celui qui soigne retrace le portrait de Denis Mukwege, médecin congolais réputé pour « réparer » des femmes victimes d’agressions sexuelles atroces. Vincent Macaigne incarne un praticien belge tout aussi marquant dans ce film révélateur d’une réalité poignante. (Portrait de Denis Mukwege) (Sortie le 17 septembre)
« Un simple accident » : une Palme d’or méritée
Jafar Panahi a remporté la Palme d’or pour Un simple accident, et le film mérite pleinement cette distinction. Ce suspense suit un père iranien persuadé d’avoir reconnu l’homme qui l’a torturé. Œuvre militante et virtuose, le film n’oublie pas d’intégrer un certain humour tout en proposant un divertissement haletant. (Sortie le 1er octobre)
