Voici qui a hérité de l’argent de Gary Coleman après sa mort
L’acteur Gary Coleman, bien qu’il fût de petite taille, a marqué le monde du divertissement. Il a joué dans la sitcom « Diff’rent Strokes » de 1978 à 1986, où il incarnait Arnold Jackson, le plus jeune de deux frères noirs adoptés par un homme d’affaires blanc. Ce personnage a su séduire le public grâce à ses répliques mémorables, dont la célèbre phrase : « Whatchoo talkin’ ’bout Willis ? ».
Malgré sa carrière florissante, la vie de Coleman fut marquée par de nombreux défis. Diagnostiqué avec des problèmes de santé dès son enfance, il a subi une greffe de rein à l’âge de cinq ans, ce qui a arrêté sa croissance. Ce handicap, bien qu’il ait contribué à sa notoriété, a également rendu sa vie personnelle complexe. Le 28 mai 2010, il décède à l’âge de 42 ans à Utah à la suite d’une hémorragie cérébrale. Il laisse derrière lui ses parents, n’ayant ni enfants ni épouse.
En tant que divorcé, Coleman vivait avec son ex-femme, Shannon Price, au moment de sa mort. Leurs relations tumultueuses, marquées par des controverses, avaient abouti à un mariage d’une année, terminé en 2008. La bataille pour son héritage s’avérerait alors mouvementée.
Après la mort de Gary Coleman, Shannon Price et une femme prénommée Anna Gray se disputèrent l’héritage. Gray, qui avait géré les affaires de Coleman et dirigé sa société, était mentionnée comme bénificiaire dans un testament rédigé deux ans avant son mariage avec Price. Cependant, après s’être marié, Coleman avait rédigé un autre testament, nommant son ex-femme comme bénéficiaire. Mais après leur divorce en 2008 et le décès de Coleman en 2010, la situation devint confuse avec deux testaments en jeu.
Le conflit s’étant intensifié, l’affaire fut portée devant le tribunal. Malgré le divorce, le juge examina la demande de Price en raison de ses prétentions de mariage de droit commun. Cependant, une enquête révéla que le testament désignant Price comme bénéficiaire était écrit à la main et que le couple était effectivement légalement séparé. De plus, des preuves démontrèrent que Price avait été abusive envers Coleman, amenant ce dernier à demander une ordonnance de protection contre elle l’année de sa mort.
Finalement, toutes ces révélations disqualifièrent Price en tant que bénéficiaire, et le juge se prononça en faveur d’Anna Gray, considérant comme valide le testament de 2005 qui la désignait comme héritière.