La Ville de Lille a installé ce mercredi de nouveaux bancs fabriqués à partir de coquilles de moules récoltées lors de sa célèbre Braderie. Le projet, mené en partenariat avec l’entreprise locale Etnisi, s’inscrit dans une démarche de revalorisation des déchets produits par l’événement : les coquilles proviennent des tas accumulés chaque année pendant la Braderie.
Plusieurs exemplaires ont été posés dans le square voisin de l’hôtel de ville. L’idée de recycler ces coquilles est le fruit d’années de réflexion visant à trouver une solution durable pour donner une seconde vie à ces déchets.
Une matière conçue pour durer
Les bancs en coquilles de moules sont composés à 55 % de coquilles, complétés par des résidus calcaires et du verre collectés dans la métropole lilloise ; le tout est lié par un liant adapté. Contrairement au bois, qui se dégrade rapidement, ces bancs sont conçus pour être robustes et faciles d’entretien, ce qui les rend adaptés à une utilisation sur le long terme.
La municipalité envisage de renouveler progressivement une partie du mobilier urbain en privilégiant ce type de matériau. Chaque banc porte une plaque rappelant l’édition de la Braderie dont proviennent les coquilles, soulignant l’origine locale et la dimension circulaire de l’initiative.
Cette expérimentation illustre une voie concrète de recyclage urbain : en transformant des déchets organiques et minéraux en mobilier public, la ville promeut une gestion plus durable des flux de déchets tout en valorisant un patrimoine événementiel.
