Phil Collins et Genesis : La Départ Qui Aurait Tout Changé

par Olivier
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Phil Collins et Genesis : La Départ Qui Aurait Tout Changé
Royaume-Uni, États-Unis

Lorsque Peter Gabriel quitta Genesis en 1975, le groupe de rock progressif en pleine émergence se retrouva face à un défi de taille. Phil Collins, alors batteur aux performances remarquables, se vit confier davantage de responsabilités et contribua à transformer le groupe en une formation plus accessible et enclin à produire des tubes dans les années 1980. Cette ascension fulgurante fut marquée par son double rôle à la batterie et au chant, role qu’il occupa de manière éclatante pendant près de deux décennies, avant de se séparer du groupe en 1996.

Phil Collins lors d'un événement en 2010

Néanmoins, il fut un moment dans sa carrière où Collins frôla l’abandon de Genesis pour explorer de nouvelles opportunités. Cette situation intrigante soulève plusieurs questions : l’abandon aurait-il précipité la fin du groupe alors même qu’il était en plein essor ? Et la carrière solo phénoménale de Collins aurait-elle pris un tout autre tournant ? Ces interrogations s’inscrivent dans le contexte d’un univers musical en pleine mutation.

Bien avant de devenir une star mondiale, Phil Collins tissait déjà des liens avec le groupe The Who, notamment grâce à son rôle dans l’opéra rock « Tommy ». À l’époque, The Who faisait face à un drame avec le décès de leur batteur emblématique, Keith Moon, le 7 septembre 1978, suite à un accident lié à des médicaments. Alors qu’il collaborait avec le guitariste Pete Townshend, Collins exprima un jour son désir de remplacer Moon, allant même jusqu’à proposer de quitter Genesis pour occuper ce poste.

Phil Collins derrière sa batterie

Toutefois, Townshend réagit aussitôt en indiquant que le batteur destiné à rejoindre The Who était déjà choisi. Ce fut Kenney Jones, qui avait déjà fait ses preuves au sein des Small Faces dans les années 1960, puis avec Faces aux côtés de grands noms tels que Rod Stewart et Ronnie Wood. Collins, bien que conscient du talent de Jones, affirmait qu’il aurait pu apporter une touche remarquable à The Who avec ses rythmes complexes et précis. Une version des Who avec Collins aux baguettes, alliant puissance et subtilité, aurait sans doute réécrit l’histoire de ce groupe légendaire.

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