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L’essentiel
Chawki Benzehra, un activiste opposé au gouvernement algérien vivant en France, a signalé l’arrestation d’influenceurs algériens ayant tenu des propos violents sur les réseaux sociaux. Il affirme aussi que ces individus font partie d’une campagne de déstabilisation orchestrée par l’Algérie. Bien qu’il soit difficile de confirmer ces allégations avec certitude, cette situation survient dans un contexte de tensions croissantes entre l’Algérie et plusieurs autres pays.
Au cours de la semaine dernière, plusieurs influenceurs algériens ont été arrêtés pour avoir tenu des propos incitant à la violence sur les réseaux sociaux. Le ministre de l’Intérieur s’est saisi du dossier à la suite de l’alerte donnée par Chawki Benzehra, qui se présente comme un défenseur des droits de l’homme et opposant au régime d’Abdelmadjid Tebboune. Sur son compte, il publie des vidéos où des individus incitent à des actes de violence et même des menaces contre des communautés en France.
Un soutien aux manifestations anti-gouvernement
Établi en France depuis 2012, Chawki Benzehra a longtemps été un acteur clé dans la lutte contre le régime algérien, ayant été condamné par contumace en 2020 pour son soutien aux manifestations du Hirak, qui ont agité le pays en 2019. Il a depuis obtenu l’asile politique en France. Sa détermination à combattre le régime l’amène à critiquer ouvertement des institutions comme la Grande Mosquée de Paris, qu’il accuse d’accueillir des personnes visant à agiter les tensions.
Lors d’une intervention médiatique, il a dénoncé des révélations sur des personnages controversés qui exploitent les réactions des gouvernements étrangers à des tensions internationales pour alimenter une campagne de désinformation. Dans ses déclarations, il évoque la notion d’une coordination orchestrée visant à créer des troubles en France.
« Alger veut provoquer des troubles en France »
Dans ses entretiens, Chawki Benzehra soutient que derrière ces influenceurs violents se cache un plan de déstabilisation initié par l’Algérie. Il indique que les discours officiels, comme ceux de l’agence Algérie Presse Service, reflètent une stratégie de culpabilisation envers la France en renforçant les connotations antisémite des tensions régionales. Cette dynamique pourrait aggraver les relations déjà tendues entre les deux pays.
Les services du ministère de l’Intérieur n’ont pas fourni de commentaire sur la potentielle orchestration d’une campagne d’influence par le gouvernement algérien. L’implication de certains influenceurs dans des affaires politiques a été repérée comme un signal d’alarme croissant, et leurs arrestations pourraient également exacerber les frictions entre Paris et Alger.