Les Détails Sombres du Rapport d’Autopsie de Michele MacNeill

par Olivier
0 commentaire
A+A-
Reset
Les Détails Sombres du Rapport d'Autopsie de Michele MacNeill
États-Unis

Faits Divers

En 2007, la vie de Michele MacNeill, mère de huit enfants, bascule dans la tragédie. Retrouvée morte dans sa baignoire par sa jeune fille Ada, l’événement s’est déroulé dans une atmosphère de stupeur et de désarroi familial. Alors qu’un enfant de six ans traversait la maison en appelant sa mère, le père, figé dans la cuisine, se contenta d’indiquer à Ada d’aller vérifier l’état de sa mère. La confusion régnait lorsque l’un des enfants, informé à l’avance par un message téléphonique, apprit la terrible nouvelle de la manière la plus brutale.

Outils d'autopsie

Ce drame familial cache une réalité sombre. Michele, autrefois élue reine de bal, brillante élève, sportive et même mannequin, menait une vie qui semblait prometteuse. Mariée depuis 29 ans, elle avait adopté quatre enfants avec son époux en plus de leur progéniture biologique. La tragédie familiale prit une tournure encore plus sinistre le jour de ses funérailles lorsque son mari se remaria avec Gypsy Willis, ancienne candidate au poste de nourrice, dont la relation avec lui était depuis longtemps suspectée par toute la famille.

En 2013, les révélations s’accumulèrent et Martin MacNeill fut finalement reconnu coupable de meurtre au premier degré de sa femme, une sentence suivie d’un drame personnel aboutissant à son suicide trois ans plus tard.

Comprimés de médicaments sur ordonnance

Les circonstances entourant la mort de Michele se précisent davantage lorsqu’on se penche sur le déroulement des faits liés à une opération de lifting. Après avoir surpris les intentions douteuses de son mari envers Gypsy Willis, Michele accepta de subir une intervention esthétique, ne se doutant pas des plans sinistres qui se tramaient. Profitant de la période post-opératoire, pendant que Michele souffrait encore, Martin administra une combinaison de médicaments – dont le Valium, l’Ambien, le Phenergan, le Percocet et le Lortab – dans le but de provoquer une sédation fatale.

Lors de l’autopsie, il fut constaté la présence de diazépam (valeur générique du Valium), d’Oxycodone, de Prométhazine (équivalent du Phenergan) et de Zolpidem (équivalent de l’Ambien) dans le système de la défunte. Ces substances, cumulées, eurent un effet létal sur le système nerveux central, entraînant des arythmies inattendues et une inflammation du muscle cardiaque. De plus, le lifting de Michele n’avait pas entamé sa guérison, avec notamment une désunion des bords cutanés de la région du cuir chevelu, des paupières et d’autres zones du visage.

À un moment donné, Michele semblait avoir des soupçons sur les intentions de son époux, comme en témoignait une conversation avec sa fille Alexis : « Donne-moi chacun de ces comprimés pour que je puisse les sentir du doigt et, ainsi, si jamais il essaye de me donner autre chose, je saurai ce qu’il met dans ma main » et « Si quelque chose m’arrive, assure-toi que ce n’est pas ton père. »

Suggestions d'Articles

Laisser un Commentaire